Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

​Kanel : les structures de santé réclament 80 millions de F Cfa à la Cmu

La gestion des postes et centres de santé du département de kanel dans la région de Matam sont en rogne. Elles réclament 16 mois d’arriérés de paiement la Couverture maladie universelle (Cmu) après avoir effectué des prestations. Ces agents menacent d’arrêter les prises en charge si l’Etat ne réagit pas.



​Kanel : les structures de santé réclament 80 millions de F Cfa à la Cmu
Les blouses blanches du département de kanel ont sonné la mobilisation pour faire entendre leurs cris de cœur. Ils dénoncent la mauvaise condition des structures sanitaires de leur localité due au non remboursement de la Cmu. Ils informent qu’ils n’arrivent plus à payer leurs agents et les ruptures de médicaments qui sont fréquentes.  

«16 mois d’arriérés de remboursement de Cmu d’une valeur de presque de 80 millions de F Cfa. Les centres et les postes de santé ne vivent que par rapport à cette situation. Nous faisons face au paiement de salaires de nos agents et à l’achat de médicaments», a déclaré leur porte-parole.
 
Bouna Diagne de poursuivre : «La Cmu nous impose à donner gratuitement des médicaments pour les enfants de zéro (0) à cinq (5) ans et les mutuelles de santé. Cette charge de santé pose d’énorme difficultés dans la marche normale des postes et centres de santé». 

Ces agents sanitaires ont décrié cette situation et demandent à l’Etat de procéder très rapidement au remboursement pour qu’à leur tour, ils puissent payer leurs agents.

Mais de l'avis du Docteur Abdoul Daf, directeur général de la Cmu, la situation n'est pas telle qu'on la décrie:  «Probablement, on leur a mal expliqué le paiement par les ménages directement représente environ 75%, la partie de la Couverture maladie universelle à ce stade correspondrait à 10%/ Donc, ce n’est avec ces 10% de ressource qui peuvent amener ces structures à la faillite». 

La preuve, ajoute-t-il, «c’est que depuis que les gens ont commencé à évoquer cette question, les structures sanitaires fonctionnent normalement. Ils n’auront qu’à patienter. Ils auront en tout cas, tout ce qui leur est dû». 
 


Lundi 22 Janvier 2018 - 17:17


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter