Les prévenus s'étaient procuré des permis de conduire sénégalais en échange d'une somme d'argent. Ils voulaient les convertir ensuite en permis français, mais ont éveillé les soupçons des agents de la Police aux frontières...
Ils sont cinq (sur les sept impliqués) à se demander à quelle sauce piquante la justice va bien pouvoir les accommoder dans ce dossier de faux documents. Des permis sénégalais que ce groupe de Messins a tenté de convertir en permis de conduire français auprès de la préfecture de la Moselle, entre la fin 2012 et l’automne 2013. Seulement, le coup d’œil d’agents de la police aux frontières a suspecté que la manœuvre sentait bon la magouille qu’une instruction a finalement démontée, relate «républicain-lorrain.fr».
Les prévenus, deux femmes et cinq hommes, de 24 à 57 ans, revendiquaient la propriété de ces documents sans avoir jamais posé une semelle à Dakar. Par un phénomène de bouche-à-oreille, ils étaient tous entrés en contact avec le même intermédiaire sénégalais qui, contre paiement de 900 à 1 500 €, leur fournissait un « kit » avec le permis couleur locale, accompagné en cas de besoin de bulletins de salaires bidons ou encore de pièces officielles elles aussi fausses, soulignent nos confrères.
Les autorités sénégalaises ont levé le doute en confirmant que les numéros des permis étaient corrects, mais correspondaient à des conducteurs circulant en Afrique. Restait à savoir pourquoi les prévenus les avaient commandés si loin.
Les motivations sont presque aussi diverses que les prévenus. L’une, ne sachant ni lire ni écrire, a trouvé la formule sympa pour décrocher le droit de rouler qu’elle n’aurait pu obtenir en France. Un autre en avait marre d’échouer au code, un troisième voulait simplement s’épargner un examen, un quatrième avait besoin de remplacer son permis annulé. Une dernière déclare : « J’ai regardé un reportage à la télé, et il y a pas mal de Français qui le font. » Elle s’inscrit dans le mouvement que le parquet veut réprimer par des peines allant de jours-amendes à 18 mois ferme et 1 500 € d’amende, en passant par du 6 mois avec sursis et une amende de 600 €.
Les cinq défenseurs appellent tous à l’indulgence que le tribunal entend en ramenant les peines de 150 jours-amendes à 10 € jusqu’à 8 mois ferme, en passant par de l’emprisonnement avec sursis et du travail d’intérêt général.
Ils sont cinq (sur les sept impliqués) à se demander à quelle sauce piquante la justice va bien pouvoir les accommoder dans ce dossier de faux documents. Des permis sénégalais que ce groupe de Messins a tenté de convertir en permis de conduire français auprès de la préfecture de la Moselle, entre la fin 2012 et l’automne 2013. Seulement, le coup d’œil d’agents de la police aux frontières a suspecté que la manœuvre sentait bon la magouille qu’une instruction a finalement démontée, relate «républicain-lorrain.fr».
Les prévenus, deux femmes et cinq hommes, de 24 à 57 ans, revendiquaient la propriété de ces documents sans avoir jamais posé une semelle à Dakar. Par un phénomène de bouche-à-oreille, ils étaient tous entrés en contact avec le même intermédiaire sénégalais qui, contre paiement de 900 à 1 500 €, leur fournissait un « kit » avec le permis couleur locale, accompagné en cas de besoin de bulletins de salaires bidons ou encore de pièces officielles elles aussi fausses, soulignent nos confrères.
Les autorités sénégalaises ont levé le doute en confirmant que les numéros des permis étaient corrects, mais correspondaient à des conducteurs circulant en Afrique. Restait à savoir pourquoi les prévenus les avaient commandés si loin.
Les motivations sont presque aussi diverses que les prévenus. L’une, ne sachant ni lire ni écrire, a trouvé la formule sympa pour décrocher le droit de rouler qu’elle n’aurait pu obtenir en France. Un autre en avait marre d’échouer au code, un troisième voulait simplement s’épargner un examen, un quatrième avait besoin de remplacer son permis annulé. Une dernière déclare : « J’ai regardé un reportage à la télé, et il y a pas mal de Français qui le font. » Elle s’inscrit dans le mouvement que le parquet veut réprimer par des peines allant de jours-amendes à 18 mois ferme et 1 500 € d’amende, en passant par du 6 mois avec sursis et une amende de 600 €.
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