Des agents de l'Etat s'époumonent dans des mégaphones. De longues files d'attente s'étirent sur la pelouse d'une école de Kampala. Les réfugiés numéros en mains attendent depuis des heures leur tour. Ce Burundais qui préfère rester anonyme a quitté le pays pour des raisons politiques... « Je viens de faire la vérification pour les réfugiés burundais qui sont ici. Moi j'ai vu ici un véhicule burundais. Moi je sais qu'ils travaillent pour la documentation de la province de Rumonge. Moi je les connais ces gens, je les ai vus ici. Je ne sais pas ce qu'ils font ici. Oui, ca m'inquiète un peu beaucoup. »
Arsene Arakaza sillonne la pelouse pour aider les personnes qui rencontrent des difficultés. Il est l'un des représentants des réfugiés burundais. « Pour nous, il y a des inquiétudes qui tournent. Nous estimons que cette vérification pourrait avoir pour objectif d'influencer encore les réfugiés de faire un rapatriement alors que la situation reste vraiment chaotique dans le pays. Nous demandons à ce que le gouvernement ougandais ne manipule pas les chiffres en montrant qu'il y a des réfugiés qui sont déjà retournés au pays pour collaborer avec le gouvernement burundais. »
Le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies qui coordonne les vérifications se veut rassurant. Il s'agit d'un exercice exécuté régulièrement pour mettre à jour les données afin de mieux protéger les réfugiés.
Arsene Arakaza sillonne la pelouse pour aider les personnes qui rencontrent des difficultés. Il est l'un des représentants des réfugiés burundais. « Pour nous, il y a des inquiétudes qui tournent. Nous estimons que cette vérification pourrait avoir pour objectif d'influencer encore les réfugiés de faire un rapatriement alors que la situation reste vraiment chaotique dans le pays. Nous demandons à ce que le gouvernement ougandais ne manipule pas les chiffres en montrant qu'il y a des réfugiés qui sont déjà retournés au pays pour collaborer avec le gouvernement burundais. »
Le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies qui coordonne les vérifications se veut rassurant. Il s'agit d'un exercice exécuté régulièrement pour mettre à jour les données afin de mieux protéger les réfugiés.
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