« La posture du Gouvernement dans la répartition des ressources budgétaires est des plus alarmantes en ce qui concerne le Ministère de la Justice », décrète le Syndicat des Travailleurs de la Justice qui martèle qu’ « en effet, le budget du Ministère de la Justice est arrêté pour la gestion 2015 à la somme de 27 689 503 660Fcfa contre 30 945 318 640Fcfa en 2014 ».
Selon ces travailleurs : « En baissant de 9,43% les dépenses de fonctionnement, de 6, 93% les dépenses de transfert, de 54, 45% les dépenses en capital et de 88,50% les transferts en capital, le gouvernement a réduit de 10,52% par rapport à l’année 2014 les ressources allouées au département de la Justice pour l’année 2015, soit une perte de 3.255.814.980 F cfa ».
Une situation qui s’éructe le SYTJUST : «met en péril les ambitions que l’Etat du Sénégal s’est assignées en matière de Gouvernance Judiciaire à savoir la promotion d’un service public de la justice de qualité et la mise en place d’un climat des affaires favorables à l’investissement ». Et, «ainsi faisant, le Gouvernement met l’institution judiciaire dans de sérieuses difficultés de fonctionnement car les réformes telles que la nouvelle carte judiciaire, les modifications des lois (code pénal, code de procédure pénale) induiront une augmentation réelle des besoins en ressources humaines, matérielles et financières », décrètent ces derniers qui citent au passage :
«La vétusté des bâtiments dans lesquels la justice est rendue et leur inadéquation aux standards du 21e siècle ». ce, pour dire qu’ « il urge de construire et d’équiper de nouveaux palais de Justice et de nouveaux établissements pénitentiaires ». «Il s’y ajoute », selon eux « qu’un recrutement massif de magistrats, de greffiers et d’autres agents est obligatoire pour combler le déficit criard en personnel : pour 13millions d’habitants le Sénégal compte seulement sur 496 magistrats (un (01) magistrat pour 26000 justiciables) ». D’autant plus que « ces magistrats ne sont assistés que de 292 greffiers pour assurer une offre de service public de la Justice de qualité, en marge même des standards modernes qui fixent le ratio à deux (02) greffiers pour un (01) magistrat ».
Pis, «avec un barreau de 380 membres, le Sénégal est l’un des rares pays au monde où les magistrats sont plus nombreux que les avocats », sert le SYTJUST qui précise «qu’il y a un besoin pressant d’harmoniser les rémunérations dans le secteur de la justice tel que préconisé par les parlementaires, en commission et en plénière à l’occasion du vote du budget 2015 du Ministère de la justice pour motiver les travailleur de la justice et éradiquer une certaine injustice sociale ».
« Il en découle que cette réduction budgétaire du Ministère de la Justice pour l’année prochaine ne se justifie guère.
Paradoxalement, au moment où la gouvernance judiciaire est mise en veilleuse, le Gouvernement favorise très largement la Présidence de la République avec un budget global de 63,014 milliards (le budget de fonctionnement de la Présidence qui est de 36 milliards dépasse de loin le budget global du Ministère de la Justice) ; et quid des ressources additionnelles de 155 milliards en appui au Ministère de la gouvernance locale du développement et de l’aménagement du territoire ? », dénoncent les travailleurs de la Justice.
Selon ces travailleurs : « En baissant de 9,43% les dépenses de fonctionnement, de 6, 93% les dépenses de transfert, de 54, 45% les dépenses en capital et de 88,50% les transferts en capital, le gouvernement a réduit de 10,52% par rapport à l’année 2014 les ressources allouées au département de la Justice pour l’année 2015, soit une perte de 3.255.814.980 F cfa ».
Une situation qui s’éructe le SYTJUST : «met en péril les ambitions que l’Etat du Sénégal s’est assignées en matière de Gouvernance Judiciaire à savoir la promotion d’un service public de la justice de qualité et la mise en place d’un climat des affaires favorables à l’investissement ». Et, «ainsi faisant, le Gouvernement met l’institution judiciaire dans de sérieuses difficultés de fonctionnement car les réformes telles que la nouvelle carte judiciaire, les modifications des lois (code pénal, code de procédure pénale) induiront une augmentation réelle des besoins en ressources humaines, matérielles et financières », décrètent ces derniers qui citent au passage :
«La vétusté des bâtiments dans lesquels la justice est rendue et leur inadéquation aux standards du 21e siècle ». ce, pour dire qu’ « il urge de construire et d’équiper de nouveaux palais de Justice et de nouveaux établissements pénitentiaires ». «Il s’y ajoute », selon eux « qu’un recrutement massif de magistrats, de greffiers et d’autres agents est obligatoire pour combler le déficit criard en personnel : pour 13millions d’habitants le Sénégal compte seulement sur 496 magistrats (un (01) magistrat pour 26000 justiciables) ». D’autant plus que « ces magistrats ne sont assistés que de 292 greffiers pour assurer une offre de service public de la Justice de qualité, en marge même des standards modernes qui fixent le ratio à deux (02) greffiers pour un (01) magistrat ».
Pis, «avec un barreau de 380 membres, le Sénégal est l’un des rares pays au monde où les magistrats sont plus nombreux que les avocats », sert le SYTJUST qui précise «qu’il y a un besoin pressant d’harmoniser les rémunérations dans le secteur de la justice tel que préconisé par les parlementaires, en commission et en plénière à l’occasion du vote du budget 2015 du Ministère de la justice pour motiver les travailleur de la justice et éradiquer une certaine injustice sociale ».
« Il en découle que cette réduction budgétaire du Ministère de la Justice pour l’année prochaine ne se justifie guère.
Paradoxalement, au moment où la gouvernance judiciaire est mise en veilleuse, le Gouvernement favorise très largement la Présidence de la République avec un budget global de 63,014 milliards (le budget de fonctionnement de la Présidence qui est de 36 milliards dépasse de loin le budget global du Ministère de la Justice) ; et quid des ressources additionnelles de 155 milliards en appui au Ministère de la gouvernance locale du développement et de l’aménagement du territoire ? », dénoncent les travailleurs de la Justice.
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