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​Publication de l’interview d’Abou Abel Thiam: le CORED tape sur les 5 organes de presse

Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED), a tenu un point de presse ce matin. L'ordre du jour portant sur la publication simultanée, dans cinq (5) quotidiens de la place, de l’interview d'Abou Abel Thiam, président du Collège des Délégués de l’ARTP (Autorités de Régulation des Télécommunications et des Postes) et responsable politique. Selon Bacary Domingo Mané et Cie, cette affaire est une manipulation des médias et plus grave, une grande complaisance des journaux, qui ont accepté et publier l’interview élaborée à l’extérieur. Sur ce, un blâme est adressé aux organes de presse incriminés.



La similitude des textes, des chapeaux, des questions et des réponses de l’interview d'Abou Abel Thiam, par L’Observateur, Libération, le Populaire, Le Témoin et le Quotidien, est «une affaire gravissime, manipulatrice et suspect». Ces propos sont de Bacary Domingo Mané, président du CORED qui s’est autosaisi suite à des soupçons d’auto-interview voire de conflit d’intérêts. 
 
Le Conseil n’ayant pas le pouvoir d’aller au fond des dossiers pour vérifier s’il y a corruption ou non, toutefois «la lecture entre les lignes, nous ont induit à croire qu’il y a manipulation», précise le journaliste.  
 
Et pour élucider cette situation, des demandes d’explications ont été adressées aux organes incriminés mais «seuls trois (3) des cinq (5) journaux (Libération, Le Populaire et L’Observateur), ont répondu», avance le CORED. Dans leurs explications, «ils soutiennent être des victimes d’une manipulation» et affirment «que leur bonne foi a été abusée par M. Abou Abel Thiam», sert Bacary Domingo Mané.
 
Prenant acte de «ces regrets exprimés par les journaux mis en cause», le CORED déplore toutefois «le fait qu’aucun d’entre eux n’ait cru devoir présenter ses excuses à ses lecteurs abusés par cette faute grave». 

Aminata Diouf (Stagiaire)

Jeudi 1 Septembre 2016 - 13:56


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