Dans une lettre adressée aux plus hautes autorités courant 2014, la Banque mondiale se voulait pourtant très claire : « Nous avons relevé dans le nouveau Code des marchés publics en son article 81, des dispositions relatives aux offres spontanées, qui ont fait l’objet de discussions au niveau des experts de nos structures respectives et avec les autres partenaires techniques et financiers ». Comme nous l’avions déjà souligné au sujet de ces offres spontanées, les risques posés par la négociation directe de ces offres (dans le cas d’entente directe) sont élevés tandis que les avantages ne sont pas évidents. La justification principale sera probablement le besoin de répondre aux urgences, mais il y a le risque d’encourager des urgences non justifiées.
Selon « Libération », l’Aser à filé un marché de 60 milliards de F CFA à un privé suivant un contrat sur offre spontanée portant études, fournitures, transport, construction de dorsales MT et électrification de localités dans le cadre du programme d’urgence d’électrification rurale. En vérité, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une entente direct qui ne dit pas son nom.
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