Les Etats-Unis ont confirmé qu'une frappe avait eu lieu mercredi matin près de la ville de Galkayo, située à 575 km au nord de la capitale somalienne Mogadiscio et à cheval sur la frontière entre le Galmudug et le Puntland, deux régions autoproclamées semi-autonomes et rivales.
"Pendant une opération de contre-terrorisme menée par les Somaliens pour démanteler un réseau shebab chargé de placer des engins explosifs improvisés (IED), un groupe de combattants shebab a lancé une attaque, menaçant la sécurité des troupes somaliennes et de leurs conseillers américains", a annoncé dans un communiqué le commandement militaire américain pour l'Afrique (AFRICOM).
"Les forces somaliennes ont répliqué en tirant pour se défendre. Les Etats-Unis ont mené une frappe d'auto-défense pour neutraliser la menace, tuant neuf combattants ennemis", ajoute ce communiqué.
Mais les autorités du Galmudug affirment que ce sont leurs soldats qui ont été tués et que les Américains ont été dupés par le Puntland qui les a convaincus de mener cette frappe.
"L'administration de l'Etat du Galmudug de Somalie est très déçu que le Pentagone ait fait un usage excessif de la force contre les troupes du Galmudug, à partir de fausses informations fournies par un autre Etat régional somalien", a déclaré jeudi soir le ministre de l'Information du Galmudug, Mohamed Adan Osman.
"Nous suspectons l'Etat du Puntland de Somalie d'avoir délibérément fourni de fausses informations, pour s'assurer que l'attaque ait lieu dans son propre intérêt", a-t-il ajouté.
Il n'était pas possible de déterminer si la frappe, qui selon les autorités du Galmudug a tué 13 de ses hommes, est simplement due à une identification erronée des cibles, ou est liée à l'hostilité qui oppose les deux régions voisines.
En décembre 2015, au moins 20 personnes avaient été tuées, 120 blessées et plus de 90.000 avaient pris la fuite après de violents combats entre milices loyales au Galmudug et au Puntland autour de Galkayo.
Galkayo a été le théâtre de fréquents affrontements entre clans ou groupes rivaux, qui sont toutefois distincts des rebelles islamistes shebab, liés à Al-Qaïda, qui s'opposent au gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale.
"Pendant une opération de contre-terrorisme menée par les Somaliens pour démanteler un réseau shebab chargé de placer des engins explosifs improvisés (IED), un groupe de combattants shebab a lancé une attaque, menaçant la sécurité des troupes somaliennes et de leurs conseillers américains", a annoncé dans un communiqué le commandement militaire américain pour l'Afrique (AFRICOM).
"Les forces somaliennes ont répliqué en tirant pour se défendre. Les Etats-Unis ont mené une frappe d'auto-défense pour neutraliser la menace, tuant neuf combattants ennemis", ajoute ce communiqué.
Mais les autorités du Galmudug affirment que ce sont leurs soldats qui ont été tués et que les Américains ont été dupés par le Puntland qui les a convaincus de mener cette frappe.
"L'administration de l'Etat du Galmudug de Somalie est très déçu que le Pentagone ait fait un usage excessif de la force contre les troupes du Galmudug, à partir de fausses informations fournies par un autre Etat régional somalien", a déclaré jeudi soir le ministre de l'Information du Galmudug, Mohamed Adan Osman.
"Nous suspectons l'Etat du Puntland de Somalie d'avoir délibérément fourni de fausses informations, pour s'assurer que l'attaque ait lieu dans son propre intérêt", a-t-il ajouté.
Il n'était pas possible de déterminer si la frappe, qui selon les autorités du Galmudug a tué 13 de ses hommes, est simplement due à une identification erronée des cibles, ou est liée à l'hostilité qui oppose les deux régions voisines.
En décembre 2015, au moins 20 personnes avaient été tuées, 120 blessées et plus de 90.000 avaient pris la fuite après de violents combats entre milices loyales au Galmudug et au Puntland autour de Galkayo.
Galkayo a été le théâtre de fréquents affrontements entre clans ou groupes rivaux, qui sont toutefois distincts des rebelles islamistes shebab, liés à Al-Qaïda, qui s'opposent au gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale.
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