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​Tohu Bohu dans le système éducatif : les syndicats des enseignants persistent dans leur grève

Cette semaine les élèves sénégalais risquent d'être en vacances forcées. En effet, les syndicats qui se sont radicalisés annoncent des grèves ce, malgré les assurances du Gouvernement à la sortie de leur rencontre qui s’est tenue le vendredi passé.



Du lundi 22 jusqu’au jeudi 25 janvier, l'école sénégalaise, de l'élémentaire a supérieur en passant par l'enseignement du moyen-secondaire, risque d'être paralysée. Les syndicats ont décidé d’entrer en guerre avec le Gouvernement qui, selon eux, n’a pas respecté les accords signés.

C'est le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) qui ouvre le bal avec l'annonce d'un débrayage ce lundi suivi d’une Assemblée générale. Et, dans ses revendications, les enseignants du supérieur réclament le respect des accords signés avec le gouvernement  en 2016.

La Fédération des enseignants du Sénégal (Feder), pour sa part, va aller en débrayage demain, mardi. Elle compte observer une grève totale de 48 heures les mercredi et jeudi. Ceci, dans la troisième étape de son plan d’action. Ce syndicat exige, entre autres, une augmentation substantielle de l’indemnité de logement et l’ouverture de négociations  sur le régime indemnitaire.
 
Cette situation calamiteuse qui est loin de connaître son épilogue, a fait régir les autorités.  Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, qui s'est prononcé depuis ce dimanche, a mis les enseignants devant leurs responsabilités. Il dégage toute idée d'année blanche malgré les grèves qui se multiplient.

Pour sa part, le Directeur de la formation et de la communication au ministère de l’Education nationale, lui,  demande à ces enseignements  de surseoir à leur mouvement d'humeur. Selon Mouhamed Moustapha  Diagne, une question d’indemnité n’est plus une raison valable pour paralyser l’école sénégalaise .

Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) qui avait ouvert les hostilités  le mercredi 10 janvier avec un débrayage suivi d'une assemblée générale. Avant de hausser le ton le lendemain avec une grève totale.

 

Aminata Diouf

Lundi 22 Janvier 2018 - 10:53


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