Au Congo-Brazzaville, Mathias Dzon demande le report sine die de ces scrutins. Selon le président de l'Alliance pour la République et la démocratie, y participer relèverait de la « comédie ».
En préalable à toute élection, l'opposant congolais réclame la cessation des hostilités dans la région du Pool, un dialogue inclusif, une remise à plat de la gouvernance électorale, et propose en attendant que le budget prévu pour ces élections soit affecté à des dépenses sociales.
« Le premier préalable est la refondation de la gouvernance électorale, estime Mathias Dzon au micro de RFI. Il n’y a jamais eu de recensement sérieux dans ce pays depuis 2002. Le deuxième préalable est de dissoudre la commission électorale actuelle, totalement acquise au pouvoir. Nous voulons qu’on reprenne le découpage électoral parce qu’il a été très mal fait à l’origine depuis 2002. Il a été fait seulement pour favoriser les candidats du pouvoir. »
Elections en temps de guerre
« Ensuite, nous demandons la réduction des députés, poursuit l'opposant. Pour un petit pays de 4 millions d’habitants, pourquoi 151 députés ? Ce sont des dépenses inutiles. L’Etat est quasiment en situation de défaut de paiement. Pourquoi dépenser 80 milliards seulement pour aller nommer les députés et les enfants du président comme députés ? »
Enfin, « il est absolument ridicule d’aller aux élections pendant que le pays est en guerre. La guerre du Pool en ce moment est en train de déborder dans les régions avoisinantes. Chaque jour, c’est des morts ! Comment aller aux élections dans des conditions-là ? C’est une comédie ! On n’a pas le souci de nos compatriotes qui meurent », conclut Mathias Dzon.
En préalable à toute élection, l'opposant congolais réclame la cessation des hostilités dans la région du Pool, un dialogue inclusif, une remise à plat de la gouvernance électorale, et propose en attendant que le budget prévu pour ces élections soit affecté à des dépenses sociales.
« Le premier préalable est la refondation de la gouvernance électorale, estime Mathias Dzon au micro de RFI. Il n’y a jamais eu de recensement sérieux dans ce pays depuis 2002. Le deuxième préalable est de dissoudre la commission électorale actuelle, totalement acquise au pouvoir. Nous voulons qu’on reprenne le découpage électoral parce qu’il a été très mal fait à l’origine depuis 2002. Il a été fait seulement pour favoriser les candidats du pouvoir. »
Elections en temps de guerre
« Ensuite, nous demandons la réduction des députés, poursuit l'opposant. Pour un petit pays de 4 millions d’habitants, pourquoi 151 députés ? Ce sont des dépenses inutiles. L’Etat est quasiment en situation de défaut de paiement. Pourquoi dépenser 80 milliards seulement pour aller nommer les députés et les enfants du président comme députés ? »
Enfin, « il est absolument ridicule d’aller aux élections pendant que le pays est en guerre. La guerre du Pool en ce moment est en train de déborder dans les régions avoisinantes. Chaque jour, c’est des morts ! Comment aller aux élections dans des conditions-là ? C’est une comédie ! On n’a pas le souci de nos compatriotes qui meurent », conclut Mathias Dzon.
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