Le tribunal administratif de Birmandreis a gelé «les effets de l’acte de rachat» d’Al-Khabar par Ness-Prod, une filiale du groupe Cevital de M. Rebrab. «Cela veut dire que la vente ne produit aucun effet juridique», a commenté auprès de l’AFP l’avocat Khaled Bourayou.
«On ne gagne pas une affaire de cette envergure face à l’Etat» car «nous sommes devant une justice inféodée au pouvoir exécutif», a-t-il dénoncé. Le gouvernement avait saisi la justice pour faire annuler la transaction quelques jours après sa conclusion au mois d’avril.
M. Rebrab, déjà propriétaire du quotidien francophone Liberté, a dépensé environ 40 millions d’euros pour acquérir le groupe Al-Khabar qui a la réputation d’être opposé au président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999.
Un grand émoi
Le groupe a perdu depuis un an les annonceurs étatiques et s’est retrouvé dans une situation financière délicate. Il comprend l’un des principaux quotidiens algériens (du même nom, un des plus forts tirages du pays), la chaîne de télévision KBC, une imprimerie et une société de diffusion.
Le gouvernement s’est appuyé sur un article du Code de l’information pour engager son action. «Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie», stipule l’article 25 du Code. La volonté d’Alger de faire annuler la transaction a suscité un grand émoi au sein de la presse indépendante et de l’opposition politique.
Source: LeMonde.fr
«On ne gagne pas une affaire de cette envergure face à l’Etat» car «nous sommes devant une justice inféodée au pouvoir exécutif», a-t-il dénoncé. Le gouvernement avait saisi la justice pour faire annuler la transaction quelques jours après sa conclusion au mois d’avril.
M. Rebrab, déjà propriétaire du quotidien francophone Liberté, a dépensé environ 40 millions d’euros pour acquérir le groupe Al-Khabar qui a la réputation d’être opposé au président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999.
Un grand émoi
Le groupe a perdu depuis un an les annonceurs étatiques et s’est retrouvé dans une situation financière délicate. Il comprend l’un des principaux quotidiens algériens (du même nom, un des plus forts tirages du pays), la chaîne de télévision KBC, une imprimerie et une société de diffusion.
Le gouvernement s’est appuyé sur un article du Code de l’information pour engager son action. «Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie», stipule l’article 25 du Code. La volonté d’Alger de faire annuler la transaction a suscité un grand émoi au sein de la presse indépendante et de l’opposition politique.
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