Ils réclament une amélioration de leurs conditions socio-professionnelles.
Les manifestants étaient arrivés devant la résidence, sur les hauteurs d'Alger, dès les premières heures de la matinée, après avoir passé une bonne partie de la nuit devant le Palais du gouvernement qui abrite, dans le centre-ville, les bureaux du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur.
L'Algérie compte près de 200.000 policiers recrutés massivement au cours des dix dernières années et placés en première ligne contre les émeutes qui se répètent un peu partout à travers ce pays grand comme quatre fois la France.
Ils participent aussi à la lutte contre le terrorisme qui a fait des centaines de victimes au sein des forces de sécurité dans les années 1990.
Les policiers rassemblés devant la présidence portaient une plate-forme de revendications en 19 points adressée au Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Ils demandent notamment le limogeage du directeur de la sûreté nationale, le général Abdelghani Hamel, issu de la gendarmerie, le doublement des salaires de base, le droit au logement.
Parmi les autres revendications figurent la réintégration de 6 000 policiers, la réduction de la durée de service au sein de la police de 32 ans à 20 ans et l'instauration d'une prime mensuelle à la femme au foyer de policier de 10 000 DA.
Cette grogne sans précédent a commencé lundi à Ghardaïa à 600 km au sud d'Alger où des affrontements intercommunautaires se poursuivent depuis dix mois, mobilisant des milliers de policiers.
Les manifestants étaient arrivés devant la résidence, sur les hauteurs d'Alger, dès les premières heures de la matinée, après avoir passé une bonne partie de la nuit devant le Palais du gouvernement qui abrite, dans le centre-ville, les bureaux du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur.
L'Algérie compte près de 200.000 policiers recrutés massivement au cours des dix dernières années et placés en première ligne contre les émeutes qui se répètent un peu partout à travers ce pays grand comme quatre fois la France.
Ils participent aussi à la lutte contre le terrorisme qui a fait des centaines de victimes au sein des forces de sécurité dans les années 1990.
Les policiers rassemblés devant la présidence portaient une plate-forme de revendications en 19 points adressée au Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Ils demandent notamment le limogeage du directeur de la sûreté nationale, le général Abdelghani Hamel, issu de la gendarmerie, le doublement des salaires de base, le droit au logement.
Parmi les autres revendications figurent la réintégration de 6 000 policiers, la réduction de la durée de service au sein de la police de 32 ans à 20 ans et l'instauration d'une prime mensuelle à la femme au foyer de policier de 10 000 DA.
Cette grogne sans précédent a commencé lundi à Ghardaïa à 600 km au sud d'Alger où des affrontements intercommunautaires se poursuivent depuis dix mois, mobilisant des milliers de policiers.
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