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A Batangafo, des affrontements fragilisent le processus de paix

Dans le nord de la Centrafrique, la ville de Batangafo a été le théâtre d'affrontements pendant plusieurs heures ce mercredi 30 juillet dans la matinée. Les membres de la Seleka présents dans la ville ont été attaqués par des hommes armés présentés comme des anti-balaka. Impossible ce mercredi d'obtenir un bilan précis, mais plusieurs personnes auraient péri.



Un combattant anti-balaka à Bangui, le 14 janvier 2014. REUTERS/Siegfried Modola
Un combattant anti-balaka à Bangui, le 14 janvier 2014. REUTERS/Siegfried Modola

Vers 10 heures du matin, la Seleka de Batangafo est la cible d'une attaque. Les affrontements durent plusieurs heures. Les assaillants seront finalement repoussés. Pour la Seleka aucun doute, ces assaillants sont des anti-balaka. « C'est une violation de l'accord de cessation des hostilités  », s'insurge le porte-parole de l'état-major de la Seleka, Ahmat Nedjad Ibrahim.

« On vient de signer un accord à Brazzaville, mais les anti-balaka continuent de nous provoquer », renchérit un autre membre de l'état-major de la Seleka, le colonel Narkoyo. Chez les anti-balaka on réfute toute implication, martèle Émotion Brice Nansio, le porte-parole du mouvement. « Nous avons ordonné à tous nos éléments de cesser les violences,insiste-t-il. S'il y a des gens qui se réclament des anti-balaka et qui continuent ces violences, ce ne sont pas des anti-balaka. »

« Brebis galeuse »

Une autre source bien informée au sein de la mouvance anti-balaka avance une autre explication. L'attaque de Batangafo serait l'oeuvre d'une « brebis galeuse » nommée Engelou, chassé de Bangui parce qu'il semait trop de désordre dans le 4e arrondissement. « Il a été radié du mouvement, explique cette source. On l'a pourchassé jusqu'à Bouca . Je ne sais pas si c'est lui qui a attaqué à Batangafo mais c'est son caractère. Dès qu'il est saoul, il est comme ça. »

Plusieurs centaines d'habitants paniqués se sont en tout état de cause réfugiés dans le complexe de l'ONG danoise DRC, dans l'église catholique ou à l'hôpital.

Source : Rfi.fr
 



Jeudi 31 Juillet 2014 - 06:16


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