Face aux nouvelles mesures contre le Covid-19, qualifiées de « fortes » par le président Félix Tshisekedi, certains tenanciers de commerces suspendus à Kinshasa ont fermé leurs activités, pendant que d’autres tentent de s’adapter ou exercer dans la clandestinité.
Sur la rue très fréquentée de Tshibangu, dans le centre, une morosité ambiante règne ce dimanche. La saison sèche a superposé des couches de poussières sur les sièges du bar de Fabrice, la trentaine. Dans son univers, le système D est de mise, mais les restrictions ont plombé ses recettes.
« Ils ont tellement dit que non il n’y a pas de terrasses et discothèques, qu'on a changé de stratégie, explique-t-il. On a enlevé les tables hautes, on a mis les tables comme dans les restaurants. Avant de faire une commande de boisson, il faut d’abord commander à manger. On a perdu beaucoup de clients, plus de 90%. »
Activités presque à l'arrêt
Dans son dépôt, le stock est presque intact. « Depuis qu’on a acheté ça, ça fait déjà une semaine, depuis mardi jusqu'à aujourd'hui. » L'activité est presque à l’arrêt.
A 10 minutes, près de Kintambo, le bar de Nico, très fréquenté, tente de survivre. L'établissement ne propose plus que son activité de restaurant, mais pas de musique forte et la capacité d’accueil réduite de 50 %.
« Forcément aussi nos recettes seront diminuées de 50%, mais les charges resteront toujours fixes, poursuit Fabrice. Aucune aide venant du gouvernement pour accompagner les mesures. L’eau et l'électricité, toute l’assiette fiscale que nous payons mensuellement reste intacte.»
Sur la rue très fréquentée de Tshibangu, dans le centre, une morosité ambiante règne ce dimanche. La saison sèche a superposé des couches de poussières sur les sièges du bar de Fabrice, la trentaine. Dans son univers, le système D est de mise, mais les restrictions ont plombé ses recettes.
« Ils ont tellement dit que non il n’y a pas de terrasses et discothèques, qu'on a changé de stratégie, explique-t-il. On a enlevé les tables hautes, on a mis les tables comme dans les restaurants. Avant de faire une commande de boisson, il faut d’abord commander à manger. On a perdu beaucoup de clients, plus de 90%. »
Activités presque à l'arrêt
Dans son dépôt, le stock est presque intact. « Depuis qu’on a acheté ça, ça fait déjà une semaine, depuis mardi jusqu'à aujourd'hui. » L'activité est presque à l’arrêt.
A 10 minutes, près de Kintambo, le bar de Nico, très fréquenté, tente de survivre. L'établissement ne propose plus que son activité de restaurant, mais pas de musique forte et la capacité d’accueil réduite de 50 %.
« Forcément aussi nos recettes seront diminuées de 50%, mais les charges resteront toujours fixes, poursuit Fabrice. Aucune aide venant du gouvernement pour accompagner les mesures. L’eau et l'électricité, toute l’assiette fiscale que nous payons mensuellement reste intacte.»
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