Un bruit sourd, une secousse brève, mais nette : un tremblement de terre aussi perceptible est rare dans la capitale et les scientifiques n’en connaissent pas encore toutes les causes. L’épicentre a été localisé à 100 km au nord d’Antananarivo.
« C'est la première fois qu’on a enregistré un séisme à cet endroit. On n’a pas l’habitude d’avoir des secousses modérées dans cette partie, explique docteur Andry Ramanantsoa, chef du laboratoire de Sismologie et Infrason à l’Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo. À Antananarivo, il y a des failles qui sont connues, mais récemment, il y a de nouvelles micro-failles qui ont bougé qui n’étaient pas connues. On ne peut pas prédire pour le moment les secousses qui vont venir. »
« Ce dont j’ai très peur, c’est la partie haute d’Antananarivo »
Si Antananarivo ne risque pas de subir de puissants séismes, les bas quartiers de la capitale construits sur des marais remblayés sont tout de même vulnérables aux secousses modérées, explique-t-il, en raison de l’instabilité des terrains.
À la tête du Bureau national de gestion des risques et catastrophes, le général Elack Andriakaja identifie lui une autre zone très à risque où vivent des milliers de personnes : « Ce dont j’ai très peur, c’est la partie haute d’Antananarivo, la zone de Manjakamiadana, le comportement du sol est déjà très vulnérable. Il y a déjà eu des morts dans des glissements de terrain alors qu’il n’y avait pas encore de séismes. C’est impératif de quitter la zone très vulnérable de Manjakamiadana. La population sait déjà que les maisons sont vraiment en danger. »
Incités à partir face aux risques de glissements de terrain, les habitants de Manjakamiadana n’ont cependant pas reçu de solution pérenne de relogement.
« C'est la première fois qu’on a enregistré un séisme à cet endroit. On n’a pas l’habitude d’avoir des secousses modérées dans cette partie, explique docteur Andry Ramanantsoa, chef du laboratoire de Sismologie et Infrason à l’Institut et Observatoire de Géophysique d’Antananarivo. À Antananarivo, il y a des failles qui sont connues, mais récemment, il y a de nouvelles micro-failles qui ont bougé qui n’étaient pas connues. On ne peut pas prédire pour le moment les secousses qui vont venir. »
« Ce dont j’ai très peur, c’est la partie haute d’Antananarivo »
Si Antananarivo ne risque pas de subir de puissants séismes, les bas quartiers de la capitale construits sur des marais remblayés sont tout de même vulnérables aux secousses modérées, explique-t-il, en raison de l’instabilité des terrains.
À la tête du Bureau national de gestion des risques et catastrophes, le général Elack Andriakaja identifie lui une autre zone très à risque où vivent des milliers de personnes : « Ce dont j’ai très peur, c’est la partie haute d’Antananarivo, la zone de Manjakamiadana, le comportement du sol est déjà très vulnérable. Il y a déjà eu des morts dans des glissements de terrain alors qu’il n’y avait pas encore de séismes. C’est impératif de quitter la zone très vulnérable de Manjakamiadana. La population sait déjà que les maisons sont vraiment en danger. »
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