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À l’Exposition universelle, le Maroc propose une alternative au béton

Le 5 décembre 2013, le père de la démocratie sud-africaine mourrait. Nelson Mandela nous quittait à l'âge de 95 ans, depuis son domicile de Johannesburg. Celui qui fût militant anti-apartheid, prisonnier politique, prix Nobel de la paix et premier président d'Afrique du Sud post-apartheid, reste une icône dans le pays. Sa mémoire vit notamment grâce à l'importante Fondation Nelson Mandela. En revanche, sa famille n'a pas l'influence que l'on aurait pu attendre.



« Dubaï, c’est le territoire du paraître, du simulacre, du factice. Et on a voulu prendre le contre-pied de ça », annonce d’entrée de jeu Tarik Oualalou, l’architecte du Pavillon du Maroc à l’Expo universelle 2020, reportée d’une année en raison de la pandémie. Le bâtiment de 6 000 m2 présente une façade en terre battue de 33 m. « C’est le plus haut bâtiment jamais construit en pisé », assure celui qui a passé trois ans à Dubaï pour bâtir le projet. « La terre est souvent associée à des architectures basses. Nous avons créé un dispositif pour suspendre ces plaques de terres. Nous avons imaginé ce bâtiment comme un village, un assemblage de volumes, de maisons. Un clin d’œil aux villages traditionnels de l’Atlas ».
 
La visite s’organise le long d’une grande déambulation. Elle commence au 7e étage du bâtiment et une rampe chemine jusqu’au rez-de-chaussée. Un labyrinthe, au gré duquel se succède une dizaine de jardins et de salles d’expositions, qui louent les spécificités nationales du Maroc. Une référence, là encore, aux ruelles des médias selon l’architecte.
 
Une critique des « boîtes climatisées » de Dubaï
Le Maroc veut proposer, avec ce pavillon, une alternative écologique aux constructions en béton, avec très peu d’espaces climatisés. « Entre l’extérieur et l’intérieur, il y a une dizaine de degrés de différence. C’est un bâtiment qui par son inertie, par l’épaisseur de la terre, par la ventilation, par l’efficacité des brumisateurs, rafraîchit l’expérience des gens », explique Tarik Oualalou. « Nous voulions montrer qu’il est possible, y compris dans des territoires inhospitaliers, voire arides, de proposer des manières d’habiter hors des boîtes climatisées, que nous n’avons plus vraiment le droit de construire aujourd’hui ».

RFI

Dimanche 5 Décembre 2021 - 09:46


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