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AI/Sénégal : "le cas Farba Senghor est l’illustration parfaite de l’impunité au Sénégal"



AI/Sénégal : "le cas Farba Senghor est l’illustration parfaite de l’impunité au Sénégal"
L’ombre de Farba Senghor a, encore, plané, ce jeudi 27 mai, au cours de la présentation du rapport 2010 de Amnesty internationale (AI) au CESAG. Après une classification des cas de violation des droits de l’homme qui n’ont pas connu au Sénégal de baisse depuis 2009, le Président de la cette structure, M Seydi Gassama, qui a cité les interdictions multiples de marche et d'interpellations de journalistes, a qualifié d’illustration parfaite de l’impunité au Sénégal le cas de Farba Senghor qui a été reconnu présumé commanditaire du saccage des locaux de journaux. «Alors que les faits qui lui sont reprochés n’ont aucun lien avec sa fonction de ministre, le Président de la République a décidé qu’il relevait de la Haute Cour de Justice», a dénoncé Seydi Gassama selon qui «les exécutants de l’As et 24 h/Chrono ont été condamnés et graciés le 23 avril 2009 alors que le commanditaire présumé, Farba Senghor échappe toujours à la Justice».

Pour Amnesty Internationale/Sénégal, Me Wade n’est pas le seul protecteur de Farba Senghor. Seydi Gassama et ses camarades accusent également le Président de l’Assemblée nationale qui aurait refusé de répondre positivement aux demandes des ministres Madické Niang et El Hadj Amadou Sall qui se sont succédés au ministère de la Justice. «Le Président de l’Assemblée nationale est, en effet, resté sourd, pour des considérations partisanes ou pour préserver son strapontin, à l’appel du ministre de la Justice à voter une résolution de mise en accusation de Farba Senghor », a pesté M. Gassama. Par ailleurs, venant d’une institution qui avait «voté avec célérité et en exultant la mise en accusation» de Idrissa Seck, le Président de Amnesty déclare que le discrédit est total.

Toutefois, il a averti que les protecteurs des présumés coupables ne perdent rien pour attendre. En effet, comme les présumés coupables, ils pourront un jour être arrêtés en France ou dans tout autre pays ayant signé la Convention de Rome. Le Sénégal n’y échappe pas selon M. Gassama qui souligne que toute loi ratifiée par le Sénégal est supérieure à toute autre loi du Sénégal.


Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 27 Mai 2010 - 18:03


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