AUDIO - Bennoo Siggil Senegaal prêt à discuter avec Wade des conditions de sa non-candidature

Abdoulaye Bathily, par ailleurs, secrétaire général de la Ligue Démocratique (LD) l’a fait savoir lors de l’émission dominicale de la RFM (radio privée) «Grand jury». «Si aujourd’hui même, Abdoulaye Wade lance un appel à l’opposition pour dire qu’il est prêt à discuter des conditions de son départ, je ne pense pas un seul instant qu’un leader quelconque de l’opposition refuserait cela», a-t-il déclaré. Parce que, selon lui, «nous voulons que le Sénégal poursuive sa marche dans l’histoire, dans la paix et la stabilité. C’est ce qui constitue notre force, notre spécialité, notre exception en Afrique de l’Ouest».

Le président du directoire de campagne de Moustapha Niasse d’insister : «s’il est d’accord sur cela, il n’y a pas de problème, on va discuter dans quelle condition les élections vont être apaisées. S’il annonce cette volonté, on verra ce qu’il faut faire en termes de décalage de la présidentielle ou autre chose». Voulant montrer sa détermination et sa volonté pour cette option pacifique, Abdoulaye Bathily a lui-même lancé un appel au président de la République. «A partir de votre micro, je lui lance l’appel à discuter ici et maintenant des modalités de son retrait immédiat de la course de la présidentielle du 26 février».

Interpellé sur la volonté affichée du chef de l’Etat lors de son discours de fin d’année de former un gouvernement d’union nationale, il n’a pas voulu valider cette formule. «Il ne peut pas former de gouvernement d’union nationale dès l’instant qu’il est disqualifié pour être candidat. Il a eu onze (11) ans au pouvoir, il n’a pas formé de gouvernement d’union nationale», a-t-il indiqué.

Le leader de la LD d’indiquer à nouveau : «en tant que président du directoire de campagne du candidat Moustapha Niasse et au nom de l’ensemble des leaders de Bennoo Siggil Senegaal qui soutiennent la candidature de Moustapha Niasse que si Abdoulaye Wade dit solennellement qu’il est d’accord pour discuter des conditions de retrait de sa candidature pour l’élection du 26 février 2012, nous seront prêt à examiner ces conditions pour lui permettre de partir en paix, en beauté. Parce que cela va rehausser l’image de notre pays».