Abdelkader Merah a été reconnu coupable pour association de malfaiteurs terroristes et complicité d’assassinat par une cour d’assises. Le verdict a été accueilli dans le silence dans la salle d'audience, bientôt ponctué par les larmes des familles des victimes. Dans son box, Abdelkader Merah, 36 ans, a à peine courbé les épaules.
En première instance, le 2 novembre 2017, l’ex-caïd de cité converti à l’islam radical a été condamné à 20 ans de réclusion pour association de malfaiteurs terroriste, sans avoir été reconnu coupable de « complicité ».
Cette deuxième décision, rendue après douze heures de délibération, est une victoire de taille pour l'accusation, qui n'a pas obtenu la perpétuité requise, mais a arraché la « complicité » des crimes commis par le jihadiste toulousain.
Car l’enjeu majeur de ce procès en appel était de déterminer le rôle exact joué par Abdelkader Merah avant les tueries exécutées en solo par son frère, entre le 11 et le 19 mars 2012. La cour a estimé qu'il était bien coupable du vol du scooter utilisé par son frère lors des assassinats et qu'il était « complice » de ses crimes.
Dans ses motivations, la cour indique ainsi qu'en permettant à Mohamed Merah de profiter du scooter incriminé, son frère a apporté son aide à la préparation des actions criminelles, dont il était parfaitement au courant, rapporte notre envoyé spécial, Franck Alexandre.
Pour les représentants du ministère public, la justice « répare le premier verdict, qui avait laissé chez les familles un sentiment d'amertume et d'injustice » en condamnant un homme présenté comme un « virtuose de la dissimulation », partageant avec son frère une « communauté d'esprit, de projet et d'action ». Sa peine est assortie d’une peine de sûreté des deux tiers.
En première instance, le 2 novembre 2017, l’ex-caïd de cité converti à l’islam radical a été condamné à 20 ans de réclusion pour association de malfaiteurs terroriste, sans avoir été reconnu coupable de « complicité ».
Cette deuxième décision, rendue après douze heures de délibération, est une victoire de taille pour l'accusation, qui n'a pas obtenu la perpétuité requise, mais a arraché la « complicité » des crimes commis par le jihadiste toulousain.
Car l’enjeu majeur de ce procès en appel était de déterminer le rôle exact joué par Abdelkader Merah avant les tueries exécutées en solo par son frère, entre le 11 et le 19 mars 2012. La cour a estimé qu'il était bien coupable du vol du scooter utilisé par son frère lors des assassinats et qu'il était « complice » de ses crimes.
Dans ses motivations, la cour indique ainsi qu'en permettant à Mohamed Merah de profiter du scooter incriminé, son frère a apporté son aide à la préparation des actions criminelles, dont il était parfaitement au courant, rapporte notre envoyé spécial, Franck Alexandre.
Pour les représentants du ministère public, la justice « répare le premier verdict, qui avait laissé chez les familles un sentiment d'amertume et d'injustice » en condamnant un homme présenté comme un « virtuose de la dissimulation », partageant avec son frère une « communauté d'esprit, de projet et d'action ». Sa peine est assortie d’une peine de sûreté des deux tiers.
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