Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, appelle à un ‘’retour rapide à l’ordre constitutionnel et démocratique par le dialogue et la concertation entre tous les acteurs’’ politiques de Madagascar, estimant que ‘’l’ensemble du processus’’ qui a conduit Andry Rajoelina au pouvoir ’’est entaché d’illégalité et constitue une rupture de l’ordre constitutionnel’’.
’’Il apparaît, en effet, que le transfert des pouvoirs du président de la République, tel que réalisé par l’ordonnance du 17 mars 2009, n’est pas prévu par la Constitution. Il en est de même, en conséquence, en ce qui concerne l’ordonnance par laquelle le Directoire militaire a transmis ces mêmes pouvoirs à une « Haute autorité de la transition »’’, rapporte un communiqué transmis à l’APS.
Selon le texte, Abdou Diouf ’’constate de ce fait que l’ensemble du processus est entaché d’illégalité et constitue une rupture de l’ordre constitutionnel’’. ’’Cette situation a été aggravée par la « suspension de l’Assemblée nationale et du Sénat », et le transfert des pouvoirs de ces deux institutions à une « Haute Autorité de la Transition » et à un « Conseil pour le redressement économique et social »’’, a-t-on ajouté de même source.
Partant de là, ’’le secrétaire général de la Francophonie appelle les autorités de fait à prendre d’urgence toutes les mesures nécessaires à un retour rapide à l’ordre constitutionnel et démocratique par le dialogue et la concertation entre tous les acteurs, de nature à asseoir une vie politique apaisée, et permettre la tenue dans les meilleurs délais d’élections libres, fiables et transparentes’’.
’’Il invite avec insistance au plein respect des droits et des libertés fondamentaux et à la protection des biens et des personnes, impliquant notamment la garantie de la sécurité du Président Marc Ravalomanana et de ses proches’’, rapporte encore le communiqué qui annonce que Abdou Diouf ’’saisira dans les meilleurs délais les Instances compétentes de la Francophonie habilitées à prendre les mesures appropriées dans de telles circonstances’’.
’’Il apparaît, en effet, que le transfert des pouvoirs du président de la République, tel que réalisé par l’ordonnance du 17 mars 2009, n’est pas prévu par la Constitution. Il en est de même, en conséquence, en ce qui concerne l’ordonnance par laquelle le Directoire militaire a transmis ces mêmes pouvoirs à une « Haute autorité de la transition »’’, rapporte un communiqué transmis à l’APS.
Selon le texte, Abdou Diouf ’’constate de ce fait que l’ensemble du processus est entaché d’illégalité et constitue une rupture de l’ordre constitutionnel’’. ’’Cette situation a été aggravée par la « suspension de l’Assemblée nationale et du Sénat », et le transfert des pouvoirs de ces deux institutions à une « Haute Autorité de la Transition » et à un « Conseil pour le redressement économique et social »’’, a-t-on ajouté de même source.
Partant de là, ’’le secrétaire général de la Francophonie appelle les autorités de fait à prendre d’urgence toutes les mesures nécessaires à un retour rapide à l’ordre constitutionnel et démocratique par le dialogue et la concertation entre tous les acteurs, de nature à asseoir une vie politique apaisée, et permettre la tenue dans les meilleurs délais d’élections libres, fiables et transparentes’’.
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