Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Absorption des crédits sur ressources extérieures : c’est bien mais on peut faire mieux.

Le rapport annuel sur l’absorption des crédits sur les ressources extérieures (RARE) de l’année 2008 a été présenté ce lundi 31 mai par la cellule d’appuie à la mise en œuvre des projets et programmes. Ce rapport a mis à la disposition de la partie nationale et des partenaires au développement des leçons apprises et a fait des recommandations.



Absorption des crédits sur ressources extérieures : c’est bien mais on peut faire mieux.
Le rapport a identifié sur les leçons apprises des facteurs favorables à une bonne absorption des crédits sur ressources extérieures. Parmi ces facteurs favorables en voici quelques : « un personnel de qualité engagé à la cause, une gestion de proximité et un suivi régulier, une plus grande concertation entre les partenaires au développement et partie nationale ».
Par contre il a aussi présenté des facteurs qui ont des effets négatifs sur l’exécution des projets réduisant ainsi le niveau d’absorption des crédits. Le rapport a déploré « le manque de coordination et de leadership de certains ministères », aussi « les retards consentis dans la libération des fonds de contrepartie ».
L’étude après avoir montré les différents problèmes rencontrés avec l’absorption des crédits sur ressources extérieures a dégagé des recommandations pour la partie nationale comme pour les partenaires au développement.
A l’Etat le rapport a demandé d’ « affirmer davantage le leadership de la partie nationale à travers une meilleure coordination des interventions ». En plus les auteurs du rapport on suggéré aux autorités sénégalaise d’ « assurer une meilleure prise de la question de la contrepartie ».
Quant aux partenaires aux développements, le rapport a demandé de « privilégier les recours aux procédures responsabilisant la partie nationale (appui budgétaire et modalité d’exécution nationale) ». Ensuite il les a conseillé de « poursuivre les reformes sur les avis Non objections (ANO), notamment en relevant, de manière substantielle, le seuil pour le quel l’ANO est exigé si celui-ci ne peut être supprimé »

Ibrahima Diaby

Mardi 1 Juin 2010 - 02:01


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter