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Abus sexuels dans les guerres en Afrique: le Sénégal prône la tolérance zéro

Le centre Panafricain pour le genre, la paix et le développement à travers l’ONG Femmes Africa Solidarité (FAS), a procédé ce lundi, au lancement du projet pilote au Sénégal: «formation des formateurs du personnel des missions de maintien de la paix sur la prévention et la lutte contre les abus et exploitations sexuels». Ce projet a pour objectif de renforcer les capacités des troupes en pré déploiement dans les opérations de maintien de la paix et de sécurité. Mais surtout, il s’inscrit dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.



«Le corps de la femme est aujourd’hui l’arme de guerre utilisée sur le terrain de combat», a soutenu la directrice exécutive de FAS mais également envoyée spéciale de la commission de l’Union africaine  (UA) sur Femmes, paix et sécurité, Bineta Diop, lors de l’ouverture du lancement officiel dudit projet.

Selon elle, cette nouvelle donne a poussé aujourd’hui l’UA en collaboration avec la Grande Bretagne (membre permanent du Conseil de Sécurité (CS), le Japon et le Sénégal (membres non permanents du CS), «à former un pool de formateurs, qui sont actuellement au nombre de trente (30), suffisamment outillés, qui vont eux aussi former d’autres pays pour renforcer la performance dans les forces de défense et de sécurité en phase de déploiement dans les opérations de maintien de la paix avec un accent particulier sur la prévention des abus et exploitations sexuels». Et les femmes et les jeunes ne devront plus être ignorés dans l'agenda de développement.

Poursuivant Bineta Diop de souligner que: «l’UA a déclaré 2015 l'année des initiatives ciblées pour les femmes, 2016 l'année des droits des femmes et 2017 l'année de la jeunesse africaine».

«En dépit de quelques cas en Afrique, qui nous poussent à la tolérance zéro, nos forces de sécurité et de défense, ont le difficile mandat de maintenir la paix et parfois même de combattre et vaincre des groupes terroristes», a-t-elle ajouté. 

Venu participer à la rencontre, l’ambassadeur du Japon, Takashi Kitahara, a fait savoir que son pays a contribué dans cette lutte à hauteur d’un (1) million d’euros à travers le don des équipements pour clinique mobile.  

 «Ce projet est destiné à la fourniture de deux (2) ambulances et d’équipements médicaux pour les populations rurales n’ayant pas accès aux soins, ainsi qu’à des activités de prévention et de sensibilisation des femmes, notamment les victimes d’abus sexuels», a-t-il informé.
 
 
 
 
 

Aminata Diouf

Lundi 7 Novembre 2016 - 12:53


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