C’est une étape supplémentaire sur le long cheminement vers l’intégration économique d’une cinquantaine de pays aux niveaux de développement très divers. Cinq ans de négociations auront suffi pour aboutir à création de la "Tripartite", cette zone de libre-échange qui s’étend du Cap en Afrique du Sud au Caire en Egypte.
Ce marché commun réunira trois blocs économique africains déjà existants : la COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa/ Marché commun de l'Afrique orientale et australe), la SADC (Southern African Development Community/ Communauté de développement d'Afrique australe) et l’EAC (East African Community/ Communauté d'Afrique de l'Est). «Ce que nous faisons aujourd'hui représente une étape très importante dans l'histoire de l'intégration régionale de l'Afrique», a souligné le président égyptien Abdelfattah al- Sissi à l’ouverture d’un sommet de chefs d’Etat. S’adressant aux participants au sommet, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a déclaré que le marché commun de libre échange «permettra à l’Afrique de faire d'énormes progrès».« L'Afrique a clairement fait savoir qu'elle est ouverte aux affaires», a-t-il ajouté.
L'objectif du traité signé est de mettre en place un cadre pour aller vers des tarifs douaniers préférentiels, facilitant ainsi la circulation des biens et des marchandises. Le marché commun de libre-échange englobe l'Afrique du Sud et l'Égypte, les deux économies les plus développées du continent, ainsi que des pays dynamiques comme l'Éthiopie, l'Angola, le Mozambique et le Kenya. Mais pas le Nigeria, première puissance économique du continent.
L’entrée en vigueur du traité de libre-échange n’aura pas cependant lieu dans les mois à venir. Pour entrer en vigueur, le traité devra être ratifié dans les deux ans par les Parlements des 26 pays. D’autre part, le calendrier de démantèlement des barrières douanières n'a pas encore été établi.
Les discussions relatives à la création d’un marché commun de libre échange regroupant la COMSEA, la SADC et l’EAC ont été entamés en 2008 lors d’un sommet tenu à Kampala (Ouganda). Le deuxième sommet, qui a eu lieu en juin 2011 à Johannesburg, avait donné le coup d’envoi du processus de négociations relatives à la création de cette zone de libre échange.
Avec Ecofin
Ce marché commun réunira trois blocs économique africains déjà existants : la COMESA (Common Market for Eastern and Southern Africa/ Marché commun de l'Afrique orientale et australe), la SADC (Southern African Development Community/ Communauté de développement d'Afrique australe) et l’EAC (East African Community/ Communauté d'Afrique de l'Est). «Ce que nous faisons aujourd'hui représente une étape très importante dans l'histoire de l'intégration régionale de l'Afrique», a souligné le président égyptien Abdelfattah al- Sissi à l’ouverture d’un sommet de chefs d’Etat. S’adressant aux participants au sommet, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a déclaré que le marché commun de libre échange «permettra à l’Afrique de faire d'énormes progrès».« L'Afrique a clairement fait savoir qu'elle est ouverte aux affaires», a-t-il ajouté.
L'objectif du traité signé est de mettre en place un cadre pour aller vers des tarifs douaniers préférentiels, facilitant ainsi la circulation des biens et des marchandises. Le marché commun de libre-échange englobe l'Afrique du Sud et l'Égypte, les deux économies les plus développées du continent, ainsi que des pays dynamiques comme l'Éthiopie, l'Angola, le Mozambique et le Kenya. Mais pas le Nigeria, première puissance économique du continent.
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Avec Ecofin
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