
La tête du ministre de la Santé et de l'action sociale a été mise à prix au lendemain du décès en couches de Astou Sokhna, pour "non assistance". Interpellé sur cette requête des agents de santé, Abdoulaye Diouf se défend avec son bilan. Avant de souligner que le rapport d'enquête sur la mort de la dame qui voulait bénéficier d'une césarienne à l'hôpital de Louga, n'a jamais indexé le système de santé de l'établissement public. Mais plutôt un personnel de santé défaillant qui n'a pas été "performant".
"C'est une clause de style dans des circonstances (pareilles) que certaines personnes dans leurs analyses et considérations opportunistes, demandent la tête de l'autorité suprême. J'estime qu'on a énormément fait dans ce secteur. Je ne dis pas que tout est parfait mais des réalisations ont été faites", se défend le ministre.
Le ministre a cité l'évolution du système de santé de 2012 à ce jour. "En effet quelques indicateurs permettront une appréciation de ce secteur. Au niveau budgétaire de 2012 à aujourd'hui on est passé de 100 milliards à 230 milliards FCfa. Sans compter la Couverture maladie universelle qui a un moment quitté le ministère de la Santé pour aller au ministère des Finances. Entre 2020 et 2022 nous avons recrutés dans la fonction publique 1500 agents non contenu des 900 agents que nous avons recruté dans le cadre d'un projet santé mère enfant. Le nombre de boursiers en spécialisation est aussi passé entre 2012 et 2022 de 45 à 100. Autre aspect important c'est la gratuité de la dialyse et les infrastructures sanitaires", a révélé l'ancien maire de Yoff.
Concernant le cas de Astou Sokhna, le ministre Diouf Sarr rappelle que le système de santé n'a pas été indexé dans l'affaire. Le rapport fait état d'une négligence du personnel en garde le jour des faits.
"Au moment de la prise en charge de la patiente il y avait aucun disfonctionnement systémique au niveau du point de prestation sanitaire. Autre aspect il faut éviter dans ces cas figure de généraliser. De faire en sorte que l'arbre d'un comportement individuel de non qualité cache la forêt de la performance de l'engagement du comportement qualitatif des milliers de personnels de santé. Je pense qu'à ce niveau il faut éviter de faire l'amalgame. Des sages femmes ont été en un moment non performantes", indique le ministre.
"C'est une clause de style dans des circonstances (pareilles) que certaines personnes dans leurs analyses et considérations opportunistes, demandent la tête de l'autorité suprême. J'estime qu'on a énormément fait dans ce secteur. Je ne dis pas que tout est parfait mais des réalisations ont été faites", se défend le ministre.
Le ministre a cité l'évolution du système de santé de 2012 à ce jour. "En effet quelques indicateurs permettront une appréciation de ce secteur. Au niveau budgétaire de 2012 à aujourd'hui on est passé de 100 milliards à 230 milliards FCfa. Sans compter la Couverture maladie universelle qui a un moment quitté le ministère de la Santé pour aller au ministère des Finances. Entre 2020 et 2022 nous avons recrutés dans la fonction publique 1500 agents non contenu des 900 agents que nous avons recruté dans le cadre d'un projet santé mère enfant. Le nombre de boursiers en spécialisation est aussi passé entre 2012 et 2022 de 45 à 100. Autre aspect important c'est la gratuité de la dialyse et les infrastructures sanitaires", a révélé l'ancien maire de Yoff.
Concernant le cas de Astou Sokhna, le ministre Diouf Sarr rappelle que le système de santé n'a pas été indexé dans l'affaire. Le rapport fait état d'une négligence du personnel en garde le jour des faits.
"Au moment de la prise en charge de la patiente il y avait aucun disfonctionnement systémique au niveau du point de prestation sanitaire. Autre aspect il faut éviter dans ces cas figure de généraliser. De faire en sorte que l'arbre d'un comportement individuel de non qualité cache la forêt de la performance de l'engagement du comportement qualitatif des milliers de personnels de santé. Je pense qu'à ce niveau il faut éviter de faire l'amalgame. Des sages femmes ont été en un moment non performantes", indique le ministre.
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