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Affaire de la présumée mule de Karim Wade : 2 ans requis contre Wilfrith Ngongang

Le procureur a requis deux ans ferme à l’encontre de Wilfrith Ngongang. D’origine camerounaise, ce dernier avait été alpagué à l’Aéroport international Léopold Sédar Senghor avec plusieurs passeports et des devises étrangères, et avait laissé entendre qu’il entretenait des relations avec Karim Wade.



Affaire de la présumée mule de Karim Wade : 2 ans requis contre Wilfrith Ngongang
Wilfrith Ngongang risque de passer les deux prochaines années en prison si le juge suit le réquisitoire du Procureur. En effet, au tribunal jeudi, ce ressortissant camerounais a été malmené par l’accusation qui a exhumé les documents trouvés en sa possession lors de son arrestation.

Mais, s’est défendu l’accusé, s’il est venu au Sénégal, c’est pour investir dans l’immobilier et non comme une mule de Karim Wade comme le laisse supposer l’importante somme d’argent trouvé par devers lui par les enquêteurs. 

«J’étais venu au Sénégal pour un projet d’investissement immobilier. Si vous ouvrez mon ordinateur, vous aurez tout. J’ai quitté l’Ile Maurice pour aller à Londres, j’ai fait escale à Dakar où je devais rencontre Abdoul Karim Ndiaye, malheureusement, son numéro a été suspendu puisqu’il est retourné en Italie», a-t-il déclaré à la barre, rapporte Les Echos.

Quant à ses avocats, ils ont botté en touche les accusations qui pèsent sur leur client. Ainsi, Me Ndiogou Ndiaye a déclaré que le prévenu a, lors d’une discussion avec un ministre de la République, laissé entendre qu’il entretenait d’étroites relations avec le fils de l’ancien chef de l’Etat. Mais c’était juste pour l’impressionner et rien d’autre. Avant de souligner que : «C’est sa plus grosse erreur. S’il ne l’avait pas fait, il serait reparti depuis longtemps».

Me Mamadou Guèye Mbow a, de son côté, pointé du doigt le caractère politique de cette affaire : «Son nom a été trainé dans la boue comme mythomane. La démarche n’est pas sérieuse, le Parquet se fonde sur des rumeurs. La démarche n’est pas sérieuse, le Parquet se fonde sur des rumeurs publiques et cela n’honore pas la justice. La politique est en train de causer énormément de tort à la justice et aux justiciables», a-t-il martelé.

Wilfrith Ngongang sera fixé sur son sort le 19 avril prochain.


Vendredi 16 Mars 2018 - 11:49


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