Dans une interview accordée à RFI en exclusivité, le chef du Fact Mahamat Mahadi Ali a reconnu que ses colonnes avaient dû opérer « un repli stratégique ».
Selon nos informations, les combats auraient continué dimanche et jusque dans la matinée de ce lundi 19 avril. Des affrontements qui se seraient déroulés près de la ville de Nokou, à quelque 50 kilomètres de Mao, la capitale de la province de Kanem. Le Kanem est au centre-ouest du Tchad et longe la frontière avec le Niger.
Autre élément, selon une source indépendante, des rescapés des récents combats auraient été aperçus au sud du Kanem, dans la région du lac Tchad tentant de gagner la frontière avec le Niger.
Mahamat Mahadi Ali accuse la France d'avoir donné l'avantage à Déby dans ces combats. Selon lui, les vols de reconnaissances incessants, opérés jour et nuit et le partage d'informations avec les forces loyalistes ont constitué une intervention directe et déterminante dans le conflit.
La France « explique le terrain, les mouvements nuit et jour, la nature des armes, le nombre d'hommes et de voitures » détaille-t-il, avant de déplorer : « elle pourrait appeler les Tchadiens à s'assoir autour d'une table ronde inclusive, mais elle préfère aider Idriss Déby à se maintenir au pouvoir. »
Selon nos informations, les combats auraient continué dimanche et jusque dans la matinée de ce lundi 19 avril. Des affrontements qui se seraient déroulés près de la ville de Nokou, à quelque 50 kilomètres de Mao, la capitale de la province de Kanem. Le Kanem est au centre-ouest du Tchad et longe la frontière avec le Niger.
Autre élément, selon une source indépendante, des rescapés des récents combats auraient été aperçus au sud du Kanem, dans la région du lac Tchad tentant de gagner la frontière avec le Niger.
Mahamat Mahadi Ali accuse la France d'avoir donné l'avantage à Déby dans ces combats. Selon lui, les vols de reconnaissances incessants, opérés jour et nuit et le partage d'informations avec les forces loyalistes ont constitué une intervention directe et déterminante dans le conflit.
La France « explique le terrain, les mouvements nuit et jour, la nature des armes, le nombre d'hommes et de voitures » détaille-t-il, avant de déplorer : « elle pourrait appeler les Tchadiens à s'assoir autour d'une table ronde inclusive, mais elle préfère aider Idriss Déby à se maintenir au pouvoir. »
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