Depuis la prise de Kaboul par les talibans, l'Iran a opté pour une position de neutralité. La population iranienne est majoritairement chiite, contrairement aux talibans qui sont des extrémistes sunnites.
Il y a deux jours, en recevant le ministre pakistanais des Affaires étrangères, le président iranien s'est félicité du départ des Américains d'Afghanistan. Mais il a insisté sur le fait que les pays voisins devaient se contenter d'encourager la formation d'un gouvernement élargi à Kaboul, comprenant les différentes sensibilités politiques et ethnique du pays.
Frontière ouverte
Téhéran a également gardé ouverte sa frontière avec l'Afghanistan, notamment pour le transit de marchandise et l'exportation de produits énergétiques vers l'Afghanistan. Depuis plusieurs années, l'Iran a entamé un dialogue politique avec les talibans malgré les différends avec ce groupe sunnite qui n'avait pas hésité à s'en prendre aux chiites afghans par le passé et à tuer des diplomates iraniens lors de prise de Mazar Sharif dans les années 1990.
Si les relations entre les talibans et l'Iran se sont améliorées ces dernières années, la présence de groupes extrémistes liés au groupe État islamique et à al-Qaïda en Afghanistan inquiète Téhéran, qui a fermement condamné l'attentat de jeudi contre l'aéroport de Kaboul. D'ailleurs, l'Iran a proposé l'organisation à Téhéran d'une réunion des pays voisins de l'Afghanistan pour coordonner les positions face aux talibans.
Téhéran craint aussi l'arrivée massive de nouveaux réfugiés, alors qu'il y a déjà plusieurs millions d'Afghans dans le pays.
Il y a deux jours, en recevant le ministre pakistanais des Affaires étrangères, le président iranien s'est félicité du départ des Américains d'Afghanistan. Mais il a insisté sur le fait que les pays voisins devaient se contenter d'encourager la formation d'un gouvernement élargi à Kaboul, comprenant les différentes sensibilités politiques et ethnique du pays.
Frontière ouverte
Téhéran a également gardé ouverte sa frontière avec l'Afghanistan, notamment pour le transit de marchandise et l'exportation de produits énergétiques vers l'Afghanistan. Depuis plusieurs années, l'Iran a entamé un dialogue politique avec les talibans malgré les différends avec ce groupe sunnite qui n'avait pas hésité à s'en prendre aux chiites afghans par le passé et à tuer des diplomates iraniens lors de prise de Mazar Sharif dans les années 1990.
Si les relations entre les talibans et l'Iran se sont améliorées ces dernières années, la présence de groupes extrémistes liés au groupe État islamique et à al-Qaïda en Afghanistan inquiète Téhéran, qui a fermement condamné l'attentat de jeudi contre l'aéroport de Kaboul. D'ailleurs, l'Iran a proposé l'organisation à Téhéran d'une réunion des pays voisins de l'Afghanistan pour coordonner les positions face aux talibans.
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