« J'ai des faits en mémoire montrant que le président du Rwanda a ordonné qu'on tue l'ancien président Habyarimana ». Ce sont les mots de Faustin Kayumba, au procès de ses agresseurs présumés. Le général rwandais n'était jamais allé aussi loin dans les interviews qu'il a accordées à la presse à son arrivée à Johannesburg il y a deux ans. Quelques mois plus tard, il était agressé et depuis, il n'avait plus dit un mot.
Ce n'est pas le premier des anciens proches du président rwandais partis en exil à désigner Paul Kagame comme le responsable de l'attentat contre son prédécesseur. Avant lui, Théogène Rudasingwa, ancien chef de cabinet du président Kagame l'a fait à plusieurs reprises.
Mais les déclarations de Faustin Kayumba ne peuvent pas passer inaperçues. Chef d'état-major de l'armée rwandaise de 1994 à 2002, il a participé à la fondation du FPR (Front patriotique rwandais) avec Paul Kagame, et a été au cœur des opérations militaires du mouvement. C'est aussi l'un des neuf hauts responsables rwandais que le juge français Bruguières voulait faire arrêter dans le cadre de son enquête sur l'attentat.
Mais il faut rappeler que les deux hommes sont devenus aujourd'hui des opposants politiques. Leurs accusations doivent être replacées dans ce contexte, dans un dossier tellement politisé désormais qu'on peut douter que la vérité historique finisse par éclater.
Source: RFI
Ce n'est pas le premier des anciens proches du président rwandais partis en exil à désigner Paul Kagame comme le responsable de l'attentat contre son prédécesseur. Avant lui, Théogène Rudasingwa, ancien chef de cabinet du président Kagame l'a fait à plusieurs reprises.
Mais les déclarations de Faustin Kayumba ne peuvent pas passer inaperçues. Chef d'état-major de l'armée rwandaise de 1994 à 2002, il a participé à la fondation du FPR (Front patriotique rwandais) avec Paul Kagame, et a été au cœur des opérations militaires du mouvement. C'est aussi l'un des neuf hauts responsables rwandais que le juge français Bruguières voulait faire arrêter dans le cadre de son enquête sur l'attentat.
Mais il faut rappeler que les deux hommes sont devenus aujourd'hui des opposants politiques. Leurs accusations doivent être replacées dans ce contexte, dans un dossier tellement politisé désormais qu'on peut douter que la vérité historique finisse par éclater.
Source: RFI
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