
Le tribunal de Paris rend son jugement, ce mercredi 19 avril, concernant l’ex-chroniqueur star de Canal + Pierre Ménès, soupçonné d’agressions sexuelles en 2018 et 2021, dans un magasin Nike ainsi qu’au Parc des Princes. Des faits qu’il conteste catégoriquement.
Lors du procès le 8 mars, la procureure a requis huit mois de prison avec sursis et 6 000 euros d’amende contre Pierre Ménès pour des « comportements qui sont sur le plan pénal répréhensibles » et qui « correspondent à une sorte d’abus de notoriété, de pouvoir ». Le journaliste sportif de 59 ans est d’abord soupçonné d’attouchements le 18 juin 2018, dans un magasin Nike situé sur les Champs-Élysées, à Paris.
Selon une vendeuse qui a porté plainte, à son arrivée ce jour-là, elle lui a proposé de l’aide pour choisir des chaussures. « J’en ai déjà 18 chez moi », « je viens pour la beauté des vendeuses », lui aurait-il répliqué, en lui caressant le dos « jusqu’aux fesses ». Une seconde vendeuse a expliqué qu’il lui avait « pris les mains » en « entrelaçant ses doigts », qu’il avait « collé sa poitrine à la (sienne) », puis désigné ses seins en disant : « C’est énorme. » Elle a en outre indiqué qu’il était passé derrière elle « en se frottant », « le sexe contre (ses) fesses ».
Des attouchements lors d’un PSG – Nantes en novembre 2021
Pierre Ménès devait aussi s’expliquer sur d’autres soupçons à la mi-temps du match PSG – Nantes le 20 novembre 2021 au Parc des Princes. Une hôtesse d’accueil, qui n’a pas porté plainte, a signalé qu’elle s’occupait d’un client quand elle a senti qu’on lui touchait brièvement la poitrine et le ventre. « Restée figée », elle a expliqué avoir alors reconnu Pierre Ménès à quelques pas.
À l’audience, le prévenu a affirmé ne pas se souvenir « du tout » de la première vendeuse et, concernant la seconde, parlé d’une femme qui « fait quasiment (sa) taille. Elle était au rayon basket et pour rigoler j’ai fait un check comme font les basketteurs, torse contre torse ». Il a invoqué ensuite la « géographie » du magasin Nike, disant être passé près d’elle sans intention sexuelle : « Objectivement, il n’y avait pas de place. » Concernant le Parc des Princes, il a dit être « tombé des nues » puis avoir « pensé à un coup monté ».
Lors du procès le 8 mars, la procureure a requis huit mois de prison avec sursis et 6 000 euros d’amende contre Pierre Ménès pour des « comportements qui sont sur le plan pénal répréhensibles » et qui « correspondent à une sorte d’abus de notoriété, de pouvoir ». Le journaliste sportif de 59 ans est d’abord soupçonné d’attouchements le 18 juin 2018, dans un magasin Nike situé sur les Champs-Élysées, à Paris.
Selon une vendeuse qui a porté plainte, à son arrivée ce jour-là, elle lui a proposé de l’aide pour choisir des chaussures. « J’en ai déjà 18 chez moi », « je viens pour la beauté des vendeuses », lui aurait-il répliqué, en lui caressant le dos « jusqu’aux fesses ». Une seconde vendeuse a expliqué qu’il lui avait « pris les mains » en « entrelaçant ses doigts », qu’il avait « collé sa poitrine à la (sienne) », puis désigné ses seins en disant : « C’est énorme. » Elle a en outre indiqué qu’il était passé derrière elle « en se frottant », « le sexe contre (ses) fesses ».
Des attouchements lors d’un PSG – Nantes en novembre 2021
Pierre Ménès devait aussi s’expliquer sur d’autres soupçons à la mi-temps du match PSG – Nantes le 20 novembre 2021 au Parc des Princes. Une hôtesse d’accueil, qui n’a pas porté plainte, a signalé qu’elle s’occupait d’un client quand elle a senti qu’on lui touchait brièvement la poitrine et le ventre. « Restée figée », elle a expliqué avoir alors reconnu Pierre Ménès à quelques pas.
À l’audience, le prévenu a affirmé ne pas se souvenir « du tout » de la première vendeuse et, concernant la seconde, parlé d’une femme qui « fait quasiment (sa) taille. Elle était au rayon basket et pour rigoler j’ai fait un check comme font les basketteurs, torse contre torse ». Il a invoqué ensuite la « géographie » du magasin Nike, disant être passé près d’elle sans intention sexuelle : « Objectivement, il n’y avait pas de place. » Concernant le Parc des Princes, il a dit être « tombé des nues » puis avoir « pensé à un coup monté ».
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