«Ce qui risque de coûter très cher à Macky sall, c’est son manque de considération à l’endroit de l’opposition incarnée aujourd’hui par le Pds (Parti démocratique sénégalais). Or, la démocratie n’a de sens que si on donne à l’opposition la démocratie qu’elle mérite » souligne Aida.
Plus loin, elle ajoute que le Président de la République, Macky sall, se devait de donner d’avantage du respect et de la considération à la formation libérale dont il est issu ; « Si Macky sall avait trouvé le moyen d’établir le dialogue et la concertation avec nous, il n’aurait pas enregistré ce désaveu qui, il faut bien l’avouer, lui fait énormément mal ».
En ce qui concerne la volonté de Macky de favoriser le dialogue, la maire de Bambey rapporte que celui-ci avait effectivement manifesté son intention de dialoguer avec l’opposition dès son annonce pour la première fois qu’il souhaite supprimer le sénat.
Cependant « ces alliés ne veulent pas qu’il s’approche du Pds qui est pourtant son interlocuteur approprié, parce qu’étant la seule opposition qui existe dans l’espace politique sénégalais ». La suppression du sénat, du conseil économique et social et du poste de vice-président est une « démarche purement politicienne venant du président Macky sall », selon Aida Mbodj.
Elle considère le président comme « machiavélique » du fait qu’il utilise « la souffrance des Sénégalais pour réaliser son option politique qui consiste à semer ses alliés et partisans qui misaient sur le sénat » ; et aussi le manque de concertation a conduit évidemment à cette situation.
Aida Mbodj n’a pas manqué de critiquer le régime et le gouvernement du président Macky Sall, un ensemble qu’elle qualifie de « sans âme », « un gouvernement qui ne tient pas ses promesses et qui n’assume pas sa mission régalienne ». « C’est un gouvernement complètement désorienté, semblable à un bateau sans capitaine ; c’est un régime qui nous a habitué à des errements et de multiples cafouillages », martèle la maire de Bambay dans l’entretien qu’elle vient d’accorder au journal « L’As Quotidien ».
Plus loin, elle ajoute que le Président de la République, Macky sall, se devait de donner d’avantage du respect et de la considération à la formation libérale dont il est issu ; « Si Macky sall avait trouvé le moyen d’établir le dialogue et la concertation avec nous, il n’aurait pas enregistré ce désaveu qui, il faut bien l’avouer, lui fait énormément mal ».
En ce qui concerne la volonté de Macky de favoriser le dialogue, la maire de Bambey rapporte que celui-ci avait effectivement manifesté son intention de dialoguer avec l’opposition dès son annonce pour la première fois qu’il souhaite supprimer le sénat.
Cependant « ces alliés ne veulent pas qu’il s’approche du Pds qui est pourtant son interlocuteur approprié, parce qu’étant la seule opposition qui existe dans l’espace politique sénégalais ». La suppression du sénat, du conseil économique et social et du poste de vice-président est une « démarche purement politicienne venant du président Macky sall », selon Aida Mbodj.
Elle considère le président comme « machiavélique » du fait qu’il utilise « la souffrance des Sénégalais pour réaliser son option politique qui consiste à semer ses alliés et partisans qui misaient sur le sénat » ; et aussi le manque de concertation a conduit évidemment à cette situation.
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