Le président algérien a de nouveau demandé à la France d'admettre officiellement les "souffrances" infligées au peuple algérien sous la colonisation, dans un message à l'occasion des 55 ans, mercredi, de l'indépendance de l'Algérie. "Notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d'hier, la France", a assuré Abdelaziz Bouteflika dans ce message diffusé par l'agence de presse officielle APS. "Le partenariat d'exception" dont l'Algérie et la France ont engagé la construction depuis la visite à Alger fin 2012 du président français François Hollande, "gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l'Histoire", a indiqué le chef de l'État algérien. L'Algérie a par le passé réclamé que la France reconnaisse officiellement ses "crimes" en Algérie et s'en excuse, après 132 ans de colonisation française et une guerre d'indépendance sanglante.
Cette question avait très rarement été soulevée ces dernières années, notamment depuis que le président Hollande avait le 20 décembre 2012, solennellement reconnu devant le Parlement algérien "les souffrances" infligées par "la colonisation française", sans toutefois formuler d'excuses ou de repentance.
"Un ami de l'Algérie"
Lors d'une visite à Alger en février, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle française, avait qualifié la colonisation française en Algérie (1830-1962) de "crime contre l'humanité". En élisant Emmanuel Macron, les Français ont "distingué un ami de l'Algérie", avait estimé Abdelaziz Bouteflika. Une visite du nouveau président français en Algérie a été officiellement annoncée mais aucune date fixée. Mercredi, Abdelaziz Bouteflika, diminué physiquement depuis un accident vasculaire cérébral en 2013, a fait une rare apparition publique en se recueillant, assis dans un fauteuil roulant, à la mémoire des martyrs de la guerre d'indépendance (1954-1962), dans un cimetière de la banlieue est d'Alger, selon des images diffusées par la télévision d'État. À la tête du pays depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, a été réélu en 2014 pour un quatrième mandat. Depuis son AVC, son état de santé fait l'objet de nombreuses spéculations et il ne fait que de brèves et rares apparitions à la télévision d'État.
Cette question avait très rarement été soulevée ces dernières années, notamment depuis que le président Hollande avait le 20 décembre 2012, solennellement reconnu devant le Parlement algérien "les souffrances" infligées par "la colonisation française", sans toutefois formuler d'excuses ou de repentance.
"Un ami de l'Algérie"
Lors d'une visite à Alger en février, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle française, avait qualifié la colonisation française en Algérie (1830-1962) de "crime contre l'humanité". En élisant Emmanuel Macron, les Français ont "distingué un ami de l'Algérie", avait estimé Abdelaziz Bouteflika. Une visite du nouveau président français en Algérie a été officiellement annoncée mais aucune date fixée. Mercredi, Abdelaziz Bouteflika, diminué physiquement depuis un accident vasculaire cérébral en 2013, a fait une rare apparition publique en se recueillant, assis dans un fauteuil roulant, à la mémoire des martyrs de la guerre d'indépendance (1954-1962), dans un cimetière de la banlieue est d'Alger, selon des images diffusées par la télévision d'État. À la tête du pays depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika, 80 ans, a été réélu en 2014 pour un quatrième mandat. Depuis son AVC, son état de santé fait l'objet de nombreuses spéculations et il ne fait que de brèves et rares apparitions à la télévision d'État.
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