Excellence Monsieur le Président de la République, en ma qualité de citoyen de Ziguinchor, je tiens tout d’abord à vous exprimer ma profonde gratitude pour le choix porté sur notre belle et verte région de Ziguinchor pour le démarrage de votre tournée économique. À cette occasion, permettez-moi de vous souhaiter la chaleureuse bienvenue chez vous, en terre casamançaise.
Excellence Monsieur le Président de la République,
La Casamance reconnaît et salue les actes forts que vous posez en faveur du développement national. Elle se tient résolument prête à bâtir, aux côtés de l’État, un avenir fondé sur le travail, la dignité, la paix durable et la création d’emplois au bénéfice des populations.
Permettez-moi, par la même occasion, d’attirer votre haute attention sur plusieurs urgences structurantes qui conditionnent le développement économique, social et touristique de Ziguinchor et, au-delà, de toute la Casamance.
En effet, territoire de paix, de culture et de production, la Casamance dispose d’atouts stratégiques majeurs : agriculture, pêche, tourisme, transformation agroalimentaire, économie culturelle.
Elle abrite également un capital humain de qualité, porté par l’Université Assane Seck de Ziguinchor, les instituts supérieurs, lycées, collèges et les centres de formation professionnelle.
Pourtant, faute d’infrastructures structurantes et de politiques territorialisées de l’emploi, ces richesses restent sous-exploitées.
La Casamance, et en particulier sa partie Sud, ne demande ni privilèges ni compassion.
Elle demande l’équité territoriale et les moyens de transformer son immense potentiel en emplois durables pour les jeunes et les femmes.
La réouverture immédiate de l’aéroport de Ziguinchor est une urgence économique. Sans connectivité aérienne, le tourisme, l’investissement, l’hôtellerie, l’artisanat et les services ne peuvent créer les milliers d’emplois attendus.
De même, la réhabilitation du pont Émile Badiane, combinée à un programme ambitieux de routes urbaines et périurbaines, doit devenir un puissant levier de chantiers à haute intensité de main-d’œuvre locale.
Le désenclavement par les routes Ziguinchor - Oussouye-Cap Skirring et Ziguinchor-Sam Sam-Elinkine est stratégique.
Il conditionne la montée en puissance de la pêche, de l’agriculture, du tourisme communautaire et surtout de la transformation locale, domaine clé pour l’emploi féminin et la création de valeur ajoutée.
Faire de la Casamance une destination touristique majeure, durable et inclusive, c’est offrir des perspectives concrètes dans l’hôtellerie, la restauration, le guidage, l’artisanat et les industries culturelles.
C’est aussi lutter contre la migration irrégulière et retenir les jeunes sur leur territoire en leur donnant des opportunités réelles.
Cette dynamique doit s’appuyer sur la formation.
L’Université Assane Seck, les écoles professionnelles et les instituts supérieurs peuvent devenir de véritables incubateurs territoriaux de compétences, orientés vers les métiers du tourisme, de l’économie bleue, de l’agriculture moderne, de la transformation et de l’entrepreneuriat local.
Enfin, aucune ambition n’est durable sans écoles dignes ni système de santé renforcé.
Pour ce faire, mettre fin aux abris provisoires dans les écoles de Ziguinchor et moderniser les plateaux techniques de l’Hôpital régional et de l’Hôpital de la Paix relèvent autant de la justice sociale que de la performance économique.
La Casamance est prête. Ses collectivités territoriales, sa jeunesse et ses femmes sont mobilisées.
Une action forte, visible et coordonnée de l’État peut faire de la Casamance un modèle national de développement territorial créateur d’emplois et d’espoir.
Idrissa Benjamin SANE
Journaliste-Communicant
Citoyen de Ziguinchor
Excellence Monsieur le Président de la République,
La Casamance reconnaît et salue les actes forts que vous posez en faveur du développement national. Elle se tient résolument prête à bâtir, aux côtés de l’État, un avenir fondé sur le travail, la dignité, la paix durable et la création d’emplois au bénéfice des populations.
Permettez-moi, par la même occasion, d’attirer votre haute attention sur plusieurs urgences structurantes qui conditionnent le développement économique, social et touristique de Ziguinchor et, au-delà, de toute la Casamance.
En effet, territoire de paix, de culture et de production, la Casamance dispose d’atouts stratégiques majeurs : agriculture, pêche, tourisme, transformation agroalimentaire, économie culturelle.
Elle abrite également un capital humain de qualité, porté par l’Université Assane Seck de Ziguinchor, les instituts supérieurs, lycées, collèges et les centres de formation professionnelle.
Pourtant, faute d’infrastructures structurantes et de politiques territorialisées de l’emploi, ces richesses restent sous-exploitées.
La Casamance, et en particulier sa partie Sud, ne demande ni privilèges ni compassion.
Elle demande l’équité territoriale et les moyens de transformer son immense potentiel en emplois durables pour les jeunes et les femmes.
La réouverture immédiate de l’aéroport de Ziguinchor est une urgence économique. Sans connectivité aérienne, le tourisme, l’investissement, l’hôtellerie, l’artisanat et les services ne peuvent créer les milliers d’emplois attendus.
De même, la réhabilitation du pont Émile Badiane, combinée à un programme ambitieux de routes urbaines et périurbaines, doit devenir un puissant levier de chantiers à haute intensité de main-d’œuvre locale.
Le désenclavement par les routes Ziguinchor - Oussouye-Cap Skirring et Ziguinchor-Sam Sam-Elinkine est stratégique.
Il conditionne la montée en puissance de la pêche, de l’agriculture, du tourisme communautaire et surtout de la transformation locale, domaine clé pour l’emploi féminin et la création de valeur ajoutée.
Faire de la Casamance une destination touristique majeure, durable et inclusive, c’est offrir des perspectives concrètes dans l’hôtellerie, la restauration, le guidage, l’artisanat et les industries culturelles.
C’est aussi lutter contre la migration irrégulière et retenir les jeunes sur leur territoire en leur donnant des opportunités réelles.
Cette dynamique doit s’appuyer sur la formation.
L’Université Assane Seck, les écoles professionnelles et les instituts supérieurs peuvent devenir de véritables incubateurs territoriaux de compétences, orientés vers les métiers du tourisme, de l’économie bleue, de l’agriculture moderne, de la transformation et de l’entrepreneuriat local.
Enfin, aucune ambition n’est durable sans écoles dignes ni système de santé renforcé.
Pour ce faire, mettre fin aux abris provisoires dans les écoles de Ziguinchor et moderniser les plateaux techniques de l’Hôpital régional et de l’Hôpital de la Paix relèvent autant de la justice sociale que de la performance économique.
La Casamance est prête. Ses collectivités territoriales, sa jeunesse et ses femmes sont mobilisées.
Une action forte, visible et coordonnée de l’État peut faire de la Casamance un modèle national de développement territorial créateur d’emplois et d’espoir.
Idrissa Benjamin SANE
Journaliste-Communicant
Citoyen de Ziguinchor
Autres articles
-
Fatick : interception de 15 kg de chanvre indien, un individu arrêté par la BRS
-
Affaire SOFTCARE : le ministère de la Santé annonce une mission conjointe pour faire la lumière sur les faits
-
Conseil national de la consommation : vers une baisse de 50 FCFA sur le prix du riz brisé importé dès 2026
-
Enseignement privé : 91 % des écoles évoluent sans reconnaissance officielle au Sénégal (CAPEP)
-
Succès de la deuxième greffe de moelle osseuse à Dalal Jamm : le ministère de la Santé salue les avancées médicales du Sénégal




Fatick : interception de 15 kg de chanvre indien, un individu arrêté par la BRS


