Cinq ans de prison ferme pour « infraction aux consignes militaires » et « destruction de documents ». C'était la peine requise par le procureur. Le maximum prévu par loi.
Le verdict du tribunal militaire d'Oran contre le général Hassan est inédit. Car le militaire est l'un des plus décorés du pays, chef de la lutte anti-terroriste au sein des services de renseignement, très respecté au sein de l'armée. Dès l'ouverture de l'audience, le procureur a demandé le huis clos.
Selon ses avocats, le général Hassan, dont le vrai nom est Abdelkader Aït Ouarabi, était serein face aux juges. Il s'est défendu en affirmant que ses actes avaient pour but de défendre les intérêts de l'Etat, protéger les institutions et sauver des vies.
Six témoins ont été entendus par le tribunal militaire dans l'après-midi. Les avocats avaient sollicité la comparution de l'ancien directeur du DRS, le général Toufik. Mais il n'a pas été convoqué par le tribunal.
Certains observateurs estiment que cette condamnation est un règlement de comptes dans un conflit de succession qui a opposé ces derniers mois les proches du président Bouteflika aux services de renseignement.
source:rfi.fr
-
Au Mali, les chefs d'État de l'AES harmonisent leurs positions lors de leur deuxième sommet
-
Narcotrafic: le Maroc extrade un chef présumé de réseau, la coopération judiciaire avec la France se renforce
-
Nigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement
-
Côte d’Ivoire: ouverture du procès de l'attaque jihadiste de Kafalo en juin 2020
-
Sommet de l'AES: absence imprévue du président burkinabè Ibrahim Traoré au premier jour





Au Mali, les chefs d'État de l'AES harmonisent leurs positions lors de leur deuxième sommet


