L'Etat n'a plus d'argent et le gaz de schiste garantirait l'avenir énergétique du pays, fait valoir le gouvernement algérien. Mais pour Hocine Bensaâd, expert en gestion des catastrophes naturelles, cette décision est incompréhensible. « Ce n'est pas opportun. Nous n'avons ni les moyens ni les capacités pour pouvoir exploiter le gaz de schiste, sachant que nous n'avons pas encore exploité entièrement les ressources en gaz naturel disponibles sur le territoire algérien », remarque-t-il.
Les autorités répètent inlassablement que face à la crise, l'Algérie a besoin d'exploiter toutes les ressources énergétiques pour redresser son économie. L'argument ne tient pas, juge Rabah Reghiss, économiste pétrolier. « A l'heure où le Premier ministre déclare qu'il n'a même pas de quoi payer les députés, on nous sort un gaz de schiste qui demande énormément d'argent. Si on a assez d'argent pour aller vers le gaz de schiste, je ne vois pas pourquoi on abandonne le soleil qui est très facile à exploiter et peut-être à moindre coût », s'interroge Rabah Driss.
A l'issue de la réunion, le collectif a lancé un appel à la mobilisation des citoyens pour proposer des solutions alternatives pour répondre aux besoins en énergie du pays.
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