Ces milliers de migrants ont été livrés à eux même à quinze kilomètres de la ville désertique de Essamaka où se trouve un centre de transit de l’Organisation International pour la Migration (OIM). Du fait de l'éloignement de la zone, il a fallu plusieurs jours pour collecter toutes les données.
Les refoulements de migrants de l’Algérie vers le Niger dans des conditions de dénuement sont récurrents selon Aziz Chehou coordinateur de Alarme Phone Sahara (APS) : « Une fois les rafles opérées, les forces de l'ordre algériennes dépouillent des migrants de tous leurs biens matériels et financiers et les font expulser, comme on dit, dans la nudité totale. »
« Déshumanisés »
« À la limite, dit-il, le seul complet qu'ils ont sur eux, si la personne a la chance de porter un complet présentable, tant mieux. Tous les migrants que nous avons interviewés démontrent en fait que, une fois dans les mains des forces de l'ordre algériennes, ils sont déshumanisés, que ce soient les hommes ou les femmes, que ce soient des personnes âgées, des enfants, parce qu'il y a même des moments où il y a la séparation des enfants de leurs parents, la séparation des conjoints. »
« Ce sont des choses comme ça, en tout cas, qui nous sont rapportées. En tous cas, de janvier à maintenant, nous en sommes à peu près à 25 000 personnes expulsées sur le sol nigérien, toutes origines confondues », conclut Aziz Chehou.
Les refoulements de migrants de l’Algérie vers le Niger dans des conditions de dénuement sont récurrents selon Aziz Chehou coordinateur de Alarme Phone Sahara (APS) : « Une fois les rafles opérées, les forces de l'ordre algériennes dépouillent des migrants de tous leurs biens matériels et financiers et les font expulser, comme on dit, dans la nudité totale. »
« Déshumanisés »
« À la limite, dit-il, le seul complet qu'ils ont sur eux, si la personne a la chance de porter un complet présentable, tant mieux. Tous les migrants que nous avons interviewés démontrent en fait que, une fois dans les mains des forces de l'ordre algériennes, ils sont déshumanisés, que ce soient les hommes ou les femmes, que ce soient des personnes âgées, des enfants, parce qu'il y a même des moments où il y a la séparation des enfants de leurs parents, la séparation des conjoints. »
« Ce sont des choses comme ça, en tout cas, qui nous sont rapportées. En tous cas, de janvier à maintenant, nous en sommes à peu près à 25 000 personnes expulsées sur le sol nigérien, toutes origines confondues », conclut Aziz Chehou.
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