Le ministre algérien du Travail, Tayeb Louh a déclaré, il y a quelques heures, au journal El Watan que le président Abdelaziz Bouteflika allait « très bien ». Selon un communiqué officiel diffusé mardi, Abdelaziz Bouteflika doit rester au Val-de-Grâce jusqu’à vendredi, pour un contrôle de routine qui était prévu depuis sa dernière hospitalisation.
En effet, au printemps dernier, le président algérien avait passé 80 jours en France après un accident vasculaire cérébral. Et depuis cette période, ses proches affirment qu’il va bien et que sa santé s’améliore.
Mais dans la presse, ce mercredi matin, cette version est très largement mise en doute. Le même journal El Watan affirme que le président a été évacué en urgence dimanche, et que l’armée a organisé dans la foulée une réunion de crise, lundi. La presse raconte aussi que la famille d’Abdelaziz Bouteflika est à Paris.
Les élections remises en cause ?
Des éléments qui font craindre une vacance du pouvoir. Dans le pays c’est le président qui lance l’organisation de l’élection présidentielle en signant un décret. Or, il faut signer ce décret avant samedi. Sinon, il n’y aura pas de président élu lorsque le mandat d’Abdelaziz Bouteflika va se terminer mi-avril.
Surtout, Abdelaziz Bouteflika est pour le moment le candidat du FLN pour la prochaine élection. Alors dans ces conditions, il reste un autre scénario possible. L’article 88 de la Constitution peut déclencher l’état d’empêchement. Le président du Sénat prendrait alors les commandes du pays et pourrait organiser des élections anticipées.
Avec RFI
En effet, au printemps dernier, le président algérien avait passé 80 jours en France après un accident vasculaire cérébral. Et depuis cette période, ses proches affirment qu’il va bien et que sa santé s’améliore.
Mais dans la presse, ce mercredi matin, cette version est très largement mise en doute. Le même journal El Watan affirme que le président a été évacué en urgence dimanche, et que l’armée a organisé dans la foulée une réunion de crise, lundi. La presse raconte aussi que la famille d’Abdelaziz Bouteflika est à Paris.
Les élections remises en cause ?
Des éléments qui font craindre une vacance du pouvoir. Dans le pays c’est le président qui lance l’organisation de l’élection présidentielle en signant un décret. Or, il faut signer ce décret avant samedi. Sinon, il n’y aura pas de président élu lorsque le mandat d’Abdelaziz Bouteflika va se terminer mi-avril.
Surtout, Abdelaziz Bouteflika est pour le moment le candidat du FLN pour la prochaine élection. Alors dans ces conditions, il reste un autre scénario possible. L’article 88 de la Constitution peut déclencher l’état d’empêchement. Le président du Sénat prendrait alors les commandes du pays et pourrait organiser des élections anticipées.
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