
Les neuf détenus ont été fusillés dimanche 26 août par un peloton d’exécution selon un communiqué diffusé par le ministère gambien de l’Intérieur. Le ministère précise les noms de ces détenus, parmi lesquels figurent trois ex-militaires accusés de trahison, ainsi qu’une femme d’origine sénégalaise. Les autorités gambiennes précisent que ces détenus avaient épuisé tous les moyens légaux de recours devant les tribunaux.
Le document rappelle surtout les mises en garde musclées formulées il y a une semaine par le président gambien Yahya Jammeh. Aucun acte de violence, aucune activité criminelle et d’indiscipline se traduisant par l’assassinat, la trahison et le trafic de drogue, et toute autre infraction passible de la peine de mort, ne seront tolérés, souligne le communiqué. La République de Gambie, poursuit le texte, est un Etat souverain qui, comme d’autres Etats souverains dans lesquels la peine de mort est appliquée, a le droit de mettre en oeuvre ses lois nationales telles que stipulées par sa Constitution.
Ces propos sonnent donc comme une réponse claire à la communauté internationale qui se préoccupe de ce dossier. L’Union africaine avait dépêché jeudi 23 août un émissaire chargé de discuter avec Yahya Jammeh. De son côté, l’Union européenne avait demandé dimanche la suspension des exécutions en Gambie. Catherine Ashton, la responsable de la diplomatie européenne, a annoncé que l’UE va « examiner d’urgence une réponse appropriée ».
Indignation d'Alioune Tine
En Afrique, l'association RADHO a réagi au micro de RFI à l'annonce de l'exécution. Son président, Alioune Tine, évoque le mépris de Yahya Jammeh pour ses interlocuteurs de l'Union africaine et de l'Union européenne, et dénonce la cruauté et la perversité de la mesure et de la confusion qui l'a précédée.
Le document rappelle surtout les mises en garde musclées formulées il y a une semaine par le président gambien Yahya Jammeh. Aucun acte de violence, aucune activité criminelle et d’indiscipline se traduisant par l’assassinat, la trahison et le trafic de drogue, et toute autre infraction passible de la peine de mort, ne seront tolérés, souligne le communiqué. La République de Gambie, poursuit le texte, est un Etat souverain qui, comme d’autres Etats souverains dans lesquels la peine de mort est appliquée, a le droit de mettre en oeuvre ses lois nationales telles que stipulées par sa Constitution.
Ces propos sonnent donc comme une réponse claire à la communauté internationale qui se préoccupe de ce dossier. L’Union africaine avait dépêché jeudi 23 août un émissaire chargé de discuter avec Yahya Jammeh. De son côté, l’Union européenne avait demandé dimanche la suspension des exécutions en Gambie. Catherine Ashton, la responsable de la diplomatie européenne, a annoncé que l’UE va « examiner d’urgence une réponse appropriée ».
Indignation d'Alioune Tine
En Afrique, l'association RADHO a réagi au micro de RFI à l'annonce de l'exécution. Son président, Alioune Tine, évoque le mépris de Yahya Jammeh pour ses interlocuteurs de l'Union africaine et de l'Union européenne, et dénonce la cruauté et la perversité de la mesure et de la confusion qui l'a précédée.
L'indignation d'Alioune Tine, Président de la Rencontre Africaine pour la défense des droits de l'homme « Nous sommes vraiment sidérés... Yahya Jammeh ne doit pas jouir de toute sa raison et il faut en tirer toutes les conséquences en Gambie, au niveau de la Cédéao et sur un plan international ». Pour Alioune Tine, la communauté internationale doit donc réagir sans tarder et sanctionner le régime gambien et son président.
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