
Plusieurs États ont déjà mis sur pied des comités chargés d’enquêter sur les violences policières, l’une des demandes de la jeunesse dont le mouvement de contestation a été réprimé dans le sang après une intervention de l’armée le 20 octobre à Lagos. Un « comité judiciaire d’enquête et de restitution » composé de huit membres a débuté son travail mardi 27 octobre dans la mégalopole pour tenter de rendre justice à certaines victimes.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN, Babajide Sanwo-Olu a admis que les soldats de l’armée nigériane étaient visiblement présents sur place le soir du drame qui a coûté la vie à deux personnes, selon lui.
Mais beaucoup de Nigérians doutent qu’une telle investigation aboutisse. Par le passé, un comité d’enquête de la ville de Kaduna avait par exemple confirmé la responsabilité de l’armée dans le massacre de 350 fidèles chiites à Zaria en 2015, sans qu’aucun soldat ne soit jamais poursuivi par la suite.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN, Babajide Sanwo-Olu a admis que les soldats de l’armée nigériane étaient visiblement présents sur place le soir du drame qui a coûté la vie à deux personnes, selon lui.
Mais beaucoup de Nigérians doutent qu’une telle investigation aboutisse. Par le passé, un comité d’enquête de la ville de Kaduna avait par exemple confirmé la responsabilité de l’armée dans le massacre de 350 fidèles chiites à Zaria en 2015, sans qu’aucun soldat ne soit jamais poursuivi par la suite.
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