![Aqmi, Mujao, MNLA : un rapport de force complexe Aqmi, Mujao, MNLA : un rapport de force complexe](https://www.pressafrik.com/photo/art/default/4482805-6730158.jpg?v=1341483362)
Le mot d’ordre : faire profil bas. Sur le terrain, les troupes du MNLA ont reçu des consignes : « Se réunir mais rester discret. » Obligés de se replier suite aux combats, les hommes de Gao sont désormais à 30 kilomètres au sud-est de la ville. Ceux de Tombouctou, 200 combattants environ, ont rejoints la zone de Léré, non loin de la frontière mauritanienne.
Si un cadre du MNLA parle de repli stratégique, sur le terrain, un chef de guerre reconnaît : « Nous sommes moins puissants, moins armés, moins formés que les jihadistes mais nous préparons notre matériel. Il n'y a pas d'urgence. » Une fois de plus, moins affrété militairement, le MNLA cherche à éviter le conflit : « Nous réagirons seulement si nous sommes attaqués », affirme un cadre du mouvement qui ajoute « Mujao, Aqmi, Ansar Dine c'est désormais la même chose ».
S'il est difficile de connaitre les liens militaires réels entre Iyad Ag Ghali et les groupes Aqmi et Mujao, le leader d'Ansar Dine cherche en tout cas à se démarquer « médiatiquement » des terroristes.
Ainsi, il en est fini du noir : le groupe islamiste est désormais représenté par un drapeau blanc marqué par une arme automatique, un sabre et un coran. Obligé de jongler entre Aqmi et les hommes de sa région, le leader islamiste d'Ansar Dine a apparemment perdu toute crédibilité depuis les affrontements de Gao : « c'est un Touareg, mais c'est désormais notre pire ennemi, il nous a trahi », affirme un doyen du MNLA.
De son côté, le leader du MNLA, blessé dans les affrontements, a été héliporté au Burkina Faso, où il est soigné depuis une semaine. Son état s'améliore, explique le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibril Bassolé, qui précise que son pays n'a pas tenu compte de considérations politiques pour accueillir Bilal Ag Achérif.
Source RFI
Si un cadre du MNLA parle de repli stratégique, sur le terrain, un chef de guerre reconnaît : « Nous sommes moins puissants, moins armés, moins formés que les jihadistes mais nous préparons notre matériel. Il n'y a pas d'urgence. » Une fois de plus, moins affrété militairement, le MNLA cherche à éviter le conflit : « Nous réagirons seulement si nous sommes attaqués », affirme un cadre du mouvement qui ajoute « Mujao, Aqmi, Ansar Dine c'est désormais la même chose ».
S'il est difficile de connaitre les liens militaires réels entre Iyad Ag Ghali et les groupes Aqmi et Mujao, le leader d'Ansar Dine cherche en tout cas à se démarquer « médiatiquement » des terroristes.
Ainsi, il en est fini du noir : le groupe islamiste est désormais représenté par un drapeau blanc marqué par une arme automatique, un sabre et un coran. Obligé de jongler entre Aqmi et les hommes de sa région, le leader islamiste d'Ansar Dine a apparemment perdu toute crédibilité depuis les affrontements de Gao : « c'est un Touareg, mais c'est désormais notre pire ennemi, il nous a trahi », affirme un doyen du MNLA.
De son côté, le leader du MNLA, blessé dans les affrontements, a été héliporté au Burkina Faso, où il est soigné depuis une semaine. Son état s'améliore, explique le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibril Bassolé, qui précise que son pays n'a pas tenu compte de considérations politiques pour accueillir Bilal Ag Achérif.
Source RFI
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