La MINUSMA dit avoir appris avec « consternation » les attaques perpétrées par des groupes extrémistes contre plusieurs villages de la région de Bandiagara, dans le Centre du Mali, les 18 et 19 juin 2022. Plus d’une centaine de civils ont été tués, et plusieurs habitations ainsi que des magasins ont été incendiés.
Ces attaques ont aussi provoqué le déplacement forcé de plusieurs centaines de civils. En outre, des attaques ont également eu lieu dans plusieurs localités de la région de Gao, causant la mort de dizaines de civils, ainsi que des déplacements de populations fuyant l’insécurité.
La MINUSMA condamne avec « vigueur » ces actes odieux qui constituent des « atteintes graves » au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire, dit-elle dans un communiqué.
Conformément à son mandat et dans le prolongement des contacts initiés dès que les informations sur les atrocités commises dans la région de Bandiagara lui sont parvenues, la MINUSMA a facilité une mission préliminaire des autorités de la région dans les zones affectées par les violences. Une équipe intégrée de la Mission opérant à partir de Mopti y a pris part. De même, la Mission a aidé à l’évacuation de blessés vers la ville de Sévaré.
Selon le document, d’autres dispositions concrètes sont envisagées en appui aux efforts des autorités maliennes visant à assister les populations et à renforcer leur sécurité. De façon plus générale, la Mission poursuivra l’action engagée pour aider à la stabilisation du Centre du Mali, qui est l’une de ses priorités stratégiques.
Egalement, des mesures spécifiques sont en cours pour faire face à la recrudescence d’attaques contre les populations civiles dans la région de Gao. Celles-ci s’inscriront dans le prolongement de l’action qui avait été lancée, il y’a de cela plusieurs semaines, après que les groupes extrémistes ont commis de graves exactions dans la région, en particulier dans le cercle d’Ansongo.
Par ailleurs, et en application de son mandat relatif aux droits de l’homme, la MINUSMA diligentera une enquête sur les circonstances précises de ces attaques. Il s’agira ici de soutenir les autorités maliennes compétentes dans leurs efforts visant à identifier et à traduire en justice les auteurs de ces actes odieux.
La mission reste disposée à apporter tout autre appui dont les autorités maliennes auraient besoin, y compris le déploiement de moyens supplémentaires dans les zones affectées par la violence. Il est plus que jamais nécessaire d’intensifier les efforts pour assurer une meilleure protection des populations civiles et, à cet effet, de mobiliser toutes les ressources disponibles et d’assurer leur utilisation judicieuse.
Ces attaques ont aussi provoqué le déplacement forcé de plusieurs centaines de civils. En outre, des attaques ont également eu lieu dans plusieurs localités de la région de Gao, causant la mort de dizaines de civils, ainsi que des déplacements de populations fuyant l’insécurité.
La MINUSMA condamne avec « vigueur » ces actes odieux qui constituent des « atteintes graves » au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire, dit-elle dans un communiqué.
Conformément à son mandat et dans le prolongement des contacts initiés dès que les informations sur les atrocités commises dans la région de Bandiagara lui sont parvenues, la MINUSMA a facilité une mission préliminaire des autorités de la région dans les zones affectées par les violences. Une équipe intégrée de la Mission opérant à partir de Mopti y a pris part. De même, la Mission a aidé à l’évacuation de blessés vers la ville de Sévaré.
Selon le document, d’autres dispositions concrètes sont envisagées en appui aux efforts des autorités maliennes visant à assister les populations et à renforcer leur sécurité. De façon plus générale, la Mission poursuivra l’action engagée pour aider à la stabilisation du Centre du Mali, qui est l’une de ses priorités stratégiques.
Egalement, des mesures spécifiques sont en cours pour faire face à la recrudescence d’attaques contre les populations civiles dans la région de Gao. Celles-ci s’inscriront dans le prolongement de l’action qui avait été lancée, il y’a de cela plusieurs semaines, après que les groupes extrémistes ont commis de graves exactions dans la région, en particulier dans le cercle d’Ansongo.
Par ailleurs, et en application de son mandat relatif aux droits de l’homme, la MINUSMA diligentera une enquête sur les circonstances précises de ces attaques. Il s’agira ici de soutenir les autorités maliennes compétentes dans leurs efforts visant à identifier et à traduire en justice les auteurs de ces actes odieux.
La mission reste disposée à apporter tout autre appui dont les autorités maliennes auraient besoin, y compris le déploiement de moyens supplémentaires dans les zones affectées par la violence. Il est plus que jamais nécessaire d’intensifier les efforts pour assurer une meilleure protection des populations civiles et, à cet effet, de mobiliser toutes les ressources disponibles et d’assurer leur utilisation judicieuse.
Autres articles
-
Guinée: une présidentielle qui marque le retour à l'ordre constitutionnel
-
Hong Kong: Jimmy Lai, figure du camp pro-démocratie, condamné au nom de la sécurité nationale
-
Est de la RDC: comment réagit la communauté internationale à l’offensive de l’AFC/M23
-
Commerce: une taxe de 3 euros imposée sur tous les petits colis importés dans l'UE à partir du 1er juillet 2026
-
Tentative de coup d’État au Bénin: le chef de la diplomatie nigériane réagit à l’appui militaire d’Abuja




Guinée: une présidentielle qui marque le retour à l'ordre constitutionnel


