Au Gabon, les Assises nationales sur la vie chère, qui se sont d’abord tenues dans les neuf provinces du pays du 29 au 31 mars puis dans la capitale depuis le 12 avril, ont pris fin ce 13 avril. Plusieurs recommandations en sont sorties pour alléger le coût du panier de la ménagère.
Détaxer les produits alimentaires importés, surtaxer les produits de luxe comme la cigarette et le champagne, combattre la parafiscalité, mettre fin au racket policier, encourager les producteurs locaux, aménager les pistes agricoles, ouvrir les carrières de sable et de gravier pour baisser les coûts des matériaux de construction : telles sont les principales recommandations des assises contre la vie chère.
À la fin des travaux, les participants ont demandé l’application immédiate de ces recommandations. « On espère que tout ce qui a été dit sera respecté par le gouvernement », glisse l’un. « On attend que les populations sentent quand même qu’il y a un assouplissement », souligne un autre.
Le Premier ministre a supervisé les travaux. « Il y a, parmi les propositions qui sont faites, certaines qui peuvent être appliquées dans l’immédiat, estime Alain Claude Bilie-By-Nze. Il y en a qu’il faudra étaler. Nous avons proposé la mise en place d’une commission quadripartite entre l’État, les consommateurs, les producteurs et différents distributeurs. Nous allons travailler tous ensemble, et chacun devra faire un effort ».
Après la mise en place en janvier d'un ministère de tutelle contre la vie chère, ces assises s'inscrivaient dans la continuité pour le gouvernement de prendre des mesures contre l'inflation. Néanmoins, la plupart des résolutions ne pourront être appliquées immédiatement puisqu’il faut d’abord modifier la loi de finances.
Détaxer les produits alimentaires importés, surtaxer les produits de luxe comme la cigarette et le champagne, combattre la parafiscalité, mettre fin au racket policier, encourager les producteurs locaux, aménager les pistes agricoles, ouvrir les carrières de sable et de gravier pour baisser les coûts des matériaux de construction : telles sont les principales recommandations des assises contre la vie chère.
À la fin des travaux, les participants ont demandé l’application immédiate de ces recommandations. « On espère que tout ce qui a été dit sera respecté par le gouvernement », glisse l’un. « On attend que les populations sentent quand même qu’il y a un assouplissement », souligne un autre.
Le Premier ministre a supervisé les travaux. « Il y a, parmi les propositions qui sont faites, certaines qui peuvent être appliquées dans l’immédiat, estime Alain Claude Bilie-By-Nze. Il y en a qu’il faudra étaler. Nous avons proposé la mise en place d’une commission quadripartite entre l’État, les consommateurs, les producteurs et différents distributeurs. Nous allons travailler tous ensemble, et chacun devra faire un effort ».
Après la mise en place en janvier d'un ministère de tutelle contre la vie chère, ces assises s'inscrivaient dans la continuité pour le gouvernement de prendre des mesures contre l'inflation. Néanmoins, la plupart des résolutions ne pourront être appliquées immédiatement puisqu’il faut d’abord modifier la loi de finances.
Autres articles
-
Hong Kong: Jimmy Lai, figure du camp pro-démocratie, condamné au nom de la sécurité nationale
-
Est de la RDC: comment réagit la communauté internationale à l’offensive de l’AFC/M23
-
Commerce: une taxe de 3 euros imposée sur tous les petits colis importés dans l'UE à partir du 1er juillet 2026
-
Tentative de coup d’État au Bénin: le chef de la diplomatie nigériane réagit à l’appui militaire d’Abuja
-
Cameroun: première audience pour 77 personnes arrêtées après les contestations post-électorales





Hong Kong: Jimmy Lai, figure du camp pro-démocratie, condamné au nom de la sécurité nationale


