À première vue, la décision de la Cour suprême de laisser les juges examiner au cas par cas si une femme a, oui ou non, le droit de dissimuler son visage derrière un voile au tribunal paraît ambivalente.
Mais elle reflète bien la complexité de cette question et la division de l’opinion canadienne. D’ailleurs, même les juges du plus haut tribunal du pays avaient des positions différentes sur cette affaire.
Au départ, il s’agit du cas d’une femme voilée à Toronto, qui en 2007 accuse son cousin et son oncle d’agressions sexuelles, tout en refusant de témoigner à visage découvert. Plusieurs associations de femmes, ainsi qu’une des juges de la Cour suprême, féministe notoire, ont défendu sa position.
Motif : il faut permettre à toutes les femmes, même les plus isolées et les plus vulnérables, d’avoir accès à la justice. À l’inverse, d’autres juristes craignent que les accusés ne soient pas jugés de façon équitable si on ne peut pas voir les expressions du visage d’un témoin.
A l'avenir, ce sera donc aux juges de prendre en compte la force de la conviction religieuse d’un témoin avec niqab, tout en veillant au respect de la défense.
Source : Rfi.fr
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