L’Union du peuple gabonais (UPG) accuse la justice et le pouvoir de faire du cinéma s’agissant des crimes rituels. Le parti est choqué de constater que la grande marche du 11 mai dernier contre les crimes rituels, n’a pas permis au pouvoir d’Ali Bongo de jeter en prison les bourreaux et leurs complices.
« Nous nous sommes étonnés de la libération en mai dernier au tribunal de Libreville de deux assassins qui avaient tué une jeune femme en 2011, indique Bruno Ben Moubamba, porte-parole de l’UPG. Ils ont reconnu les faits. Les Gabonais se sentent en danger lorsqu’il n’y a plus de justice ».
Des politiques mis en cause par la justice
Pour sa part, l’Union pour le développement de la liberté, un petit parti de la majorité présidentielle, a, dans une conférence de presse, renouvelé sa confiance à la justice gabonaise : « Du moment que la justice s’est saisie du dossier, nous savons lui faire confiance, assure Serge Atsame Engama, porte-parole du parti. Ne court-circuitons pas la procédure ».
Sujet tabou il y a quelques mois, les crimes rituels font l’objet d’un grand déballage. Des ministres en fonction ou à la retraite ainsi que des parlementaires, sont sérieusement secoués par la justice, mais personne n’a été reconnu coupable à ce jour.
Source: RFI
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