Les élections législatives au Rwanda doivent se tenir le 16 septembre 2013. RFI
Si la campagne électorale se déroule dans le calme au Rwanda, des voix au sein des partis politiques en lice contre le FPR se sont élevées ces derniers jours pour dénoncer des tracasseries, voire des intimidations de responsables locaux lors de leur campagne.
Parmi les plus audibles, le PS-Imberakuri. Sa présidente Christine Mukabunani revient sur un événement qui s’est, selon elle, déroulé récemment dans l’est du pays : « Des autorités locales qui voulaient intimider des gens pour venir dans la campagne. Ils leur disaient ‘ si vous allez là bas, vous allez rencontrer des problèmes' ».
Selon Chrisine Mukabunani ces agissements seraient notamment dus à un mélange des genres : « Parmi les autorités locales, on voit qu’il y a la combinaison de deux fonctions. Par exemple des maires de district sont aussi des présidents du parti dans le district du parti au pouvoir ».
« Certaines choses sont exagérées »
Charles Munyaneza, le secrétaire exécutif de la Commission électorale nationale reconnaît un possible zèle de certaines autorités locales qui ne seraient que des cas isolés, tout en rejetant la faute sur les partis politiques : « Certaines choses sont exagérées, mais on ne peut pas exclure que parmi ces responsables locaux, il puisse y avoir des individus qui ne respectent pas la loi. Mais vous savez, en période d’élection, les gens peuvent dire ou faire beaucoup de choses même si c'est faux ».
Pour lui, certains partis ne respecteraient tout simplement pas les règles. Il souligne néanmoins que la commission veille à mettre fin à tout manquement.
Source : Rfi.fr
Parmi les plus audibles, le PS-Imberakuri. Sa présidente Christine Mukabunani revient sur un événement qui s’est, selon elle, déroulé récemment dans l’est du pays : « Des autorités locales qui voulaient intimider des gens pour venir dans la campagne. Ils leur disaient ‘ si vous allez là bas, vous allez rencontrer des problèmes' ».
Selon Chrisine Mukabunani ces agissements seraient notamment dus à un mélange des genres : « Parmi les autorités locales, on voit qu’il y a la combinaison de deux fonctions. Par exemple des maires de district sont aussi des présidents du parti dans le district du parti au pouvoir ».
« Certaines choses sont exagérées »
Charles Munyaneza, le secrétaire exécutif de la Commission électorale nationale reconnaît un possible zèle de certaines autorités locales qui ne seraient que des cas isolés, tout en rejetant la faute sur les partis politiques : « Certaines choses sont exagérées, mais on ne peut pas exclure que parmi ces responsables locaux, il puisse y avoir des individus qui ne respectent pas la loi. Mais vous savez, en période d’élection, les gens peuvent dire ou faire beaucoup de choses même si c'est faux ».
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Source : Rfi.fr
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