« C’est un moment très fort. Ça m’a aidé à apprécier pleinement l’ampleur de la traite des esclaves et me faire une idée intime sur leur souffrance. La traite négrière nous rappelle que nous devons rester vigilants quand il s’agit de la défense des droits de l’homme. C’est un testament matériel des conséquences du comportement de l’homme. Il nous rappelle ce qui peut arriver lorsque nous ne sommes pas vigilants dans la défense des droits de l’homme. Evidemment pour le président Afro-américain que je suis, visiter ce site me donne encore plus de motivation en termes de lutte pour la préservation des droits de l’homme partout dans le monde », a déclaré Barack Obama après sa visite de l’île de Gorée, livre le journal « L’Observateur », colonnes sur lesquelles, le conservateur de la Maison des esclaves, Eloi Coly, « guide privilégié » des Obama ne manque pas de remarquer que « cette visite fait partie des plus poignantes, des plus marquantes à un double titre. C’est vrai que j’étais là lors des visites des présidents Bill Clinton et Georges Bush mais si cette visite là a éveillé quelque chose de particulier, c’est parce que d’abord, j’avais affaire non seulement à un président américain, le plus puissant au monde mais qui est également d’origine africaine avec son épouse Afro-descendante et leurs enfants nés de cette union » avant de préciser que « c’était poignant, il y avait de l’émotion mais pas de larmes ».
Et au maire de la ville de Gorée, Augustin Senghor, "comparée à la visite de Bush, c'est comme le jour et la nuit".
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