Barack Obama n’apprécie pas la tendance du Premier ministre japonais Shinzo Abe à vouloir se rendre ou à faire des offrandes au sanctuaire de Yasukuni, ce haut lieu de militarisme japonais et de son idéologie fasciste durant la Seconde Guerre mondiale. Quatorze criminels de guerre y sont honorés. Des fanatiques responsables de la guerre d’agression japonaise en Asie qui coûta la vie à plus de vingt millions d’Asiatiques.
Absolution
Les visites des hauts dirigeants japonais à Yasukuni sont ressenties dans la région comme une absolution du passé en raison de l’inscription de ces criminels de guerre sur les registres des héros du sanctuaire. En décembre dernier, le vice-président américain Joe Biden avait tenté en vain de dissuader Shinzo Abe d’aller à Yasukuni. Barack Obama a eu toutes les peines du monde à convaincre la présidente sud-coréenne et Shinzo Abe de s’asseoir à la même table lors d’une récente réunion internationale en Europe.
Après Tokyo, Barack Obama doit se rendre en Corée du Sud, aux Philippines et en Malaisie. D’autres pays qui n’apprécient pas l’amnésie historique du Premier ministre japonais, au moment où l’Amérique cherche à persuader ses alliés en Asie de s’unir face à la montée en puissance militaire de la Chine.
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