Après l'échec de la tentative de coup d'État de dimanche au Bénin et l'intervention de la Cedeao et l'appui de la France pour ramener le calme, comment a-t-on réagi dans les trois pays de l'Alliance des États du Sahel ( AES), au Mali, au Burkina Faso et au Niger ?
Officiellement les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso n’ont pas commenté la tentative de coup d'État survenue à Cotonou, rapporte notre correspondant régional, Serge Daniel.
Mais sur les réseaux sociaux, alors que les opérations se déroulaient dimanche sur le terrain à Cotonou, les activistes ayant leur entrée à Bamako, à Niamey et à Ouagadougou se sont largement exprimés. Et quasiment tous ont annoncé la réussite du putsch au Bénin, prenant leur désir pour une réalité.
Ils ont même annoncé la prochaine entrée du Bénin au sein de l’AES. « Le port de Cotonou va devenir le port de l’AES », assure même un internaute. Au sein de l'organisation régionale, la palme de la désinformation sur la tentative de coup d'État revient au Burkina où, photos truquées à l’appui, des activistes ont même annoncé l’arrestation du président Patrice Talon, ce qui s’est rapidement avéré être une fausse information.
Selon des sources maliennes et nigériennes proches des militaires au pouvoir dans ces pays, « c’est la France qui a sauvé le Bénin ». « La France qui continue à se mêler des affaires africaines », confie un interlocuteur de Bamako. Un autre, à Ouagadougou, confirme et ajoute : « Nous, au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) nous avons rompu les liens avec la France et c’est mieux ainsi ». De fait, l'Élysée a confirmé hier que Paris, à la demande de Cotonou, avait fourni « un appui » pour contrer la tentative de coup d'État.
Officiellement les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso n’ont pas commenté la tentative de coup d'État survenue à Cotonou, rapporte notre correspondant régional, Serge Daniel.
Mais sur les réseaux sociaux, alors que les opérations se déroulaient dimanche sur le terrain à Cotonou, les activistes ayant leur entrée à Bamako, à Niamey et à Ouagadougou se sont largement exprimés. Et quasiment tous ont annoncé la réussite du putsch au Bénin, prenant leur désir pour une réalité.
Ils ont même annoncé la prochaine entrée du Bénin au sein de l’AES. « Le port de Cotonou va devenir le port de l’AES », assure même un internaute. Au sein de l'organisation régionale, la palme de la désinformation sur la tentative de coup d'État revient au Burkina où, photos truquées à l’appui, des activistes ont même annoncé l’arrestation du président Patrice Talon, ce qui s’est rapidement avéré être une fausse information.
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