
7h 55 au Cem Keur Massar 1. Quelques rares élèves pressent le pas pour regagner leurs salles de classe, même s’ils ne sont pas encore en retard. Mais aujourd’hui est un grand jour. Ils passent l’examen du brevet de fin d’études moyennes (Bfem). Dans la cour, personne ne traine. Pas de bruit. Même si près de 700 candidats composent ici. Encore que les épreuves ne sont pas encore distribuées. Mais élèves et surveillants ont déjà pris place dans les salles. Ce qui fait d’ailleurs dire au chef de ce centre d’examen, Sadaga Ndour que « tout va bien pour l’instant, les surveillants sont là ainsi que les présidents de jury»
Le bruit habituel fait par les chérubins à l’absence du professeur ou tout simplement quand ils sont inoccupés est remplacé par un silence de funérailles. Le bruit d’une mouche volante s’entend facilement dans les classes. L’air est lourd ici et le ciel menaçant annonçant la pluie n’y facilite rien. Concentration à fonds chez certains, stress au max chez d’autres, expliquent la situation. Mais aussi et surtout parce que la plupart des potaches ne se connaissent pas. Ils viennent d’établissements différents. Le Bfem les réunit aujourd’hui.
Le rythme est tout autre du côté de l’administration. Ici ça bavarde et même ça rigole. De petits groupes sont formés, surement par affinité, par les enseignants affectés au service du secrétariat. Seuls le chef de centre et les présidents des jurys A et B paraissent être sous tension. Sueur au front, Sadaga Ndour, le chef de centre et Lassana Bâ, président du jury B, se retirent dans une salle pour ouvrir la malle contenant les épreuves.
8h 05. L’examen commence. Ce matin, les candidats composent d’abord en français. Les épreuves sont distribuées en l’absence d’un professeur de français. Et Lassana Bâ, président du jury B, indique qu’il « était nécessaire qu’un professeur de français soit présent mais étant donné qu’ils sont tous en retard l’on ne peut pas se permettre de les attendre».
La dissertation passe en première heure. Deux sujets au choix sont proposés aux prétendants du Bfem. « On n’a rien sans peine » dit-on souvent. A l’aide d’exemples précis tirés des œuvres au programme, montrez que le bonheur des hommes et celui des nations résultent de leur persévérance dans la voie de l’effort et du travail bien fait » tel est l’intitulé du premier sujet. Le second sujet est lui ainsi libellé : « dans un monde en pleine crise morale, la jeunesse est confrontée à de nouvelles formes de violence qui ne favorisent pas son épanouissement (torture, viols, pédophilie. . .) Après en avoir présenté une, vous analyserez les causes, puis vous proposerez des solutions pour l’éradiquer».
La dictée se fera en deuxième heure avec l’épreuve de texte suivi de question (Tsq). L’anglais et les sciences de la vie et de la terre passent l’après midi de ce premier jour.
Les premiers résultats vont être proclamés au plutôt, lundi prochain et au plus tard mardi selon M. Bâ. Et les épreuves du deuxième groupe débuteront le jeudi suivant.
Le bruit habituel fait par les chérubins à l’absence du professeur ou tout simplement quand ils sont inoccupés est remplacé par un silence de funérailles. Le bruit d’une mouche volante s’entend facilement dans les classes. L’air est lourd ici et le ciel menaçant annonçant la pluie n’y facilite rien. Concentration à fonds chez certains, stress au max chez d’autres, expliquent la situation. Mais aussi et surtout parce que la plupart des potaches ne se connaissent pas. Ils viennent d’établissements différents. Le Bfem les réunit aujourd’hui.
Le rythme est tout autre du côté de l’administration. Ici ça bavarde et même ça rigole. De petits groupes sont formés, surement par affinité, par les enseignants affectés au service du secrétariat. Seuls le chef de centre et les présidents des jurys A et B paraissent être sous tension. Sueur au front, Sadaga Ndour, le chef de centre et Lassana Bâ, président du jury B, se retirent dans une salle pour ouvrir la malle contenant les épreuves.
8h 05. L’examen commence. Ce matin, les candidats composent d’abord en français. Les épreuves sont distribuées en l’absence d’un professeur de français. Et Lassana Bâ, président du jury B, indique qu’il « était nécessaire qu’un professeur de français soit présent mais étant donné qu’ils sont tous en retard l’on ne peut pas se permettre de les attendre».
La dissertation passe en première heure. Deux sujets au choix sont proposés aux prétendants du Bfem. « On n’a rien sans peine » dit-on souvent. A l’aide d’exemples précis tirés des œuvres au programme, montrez que le bonheur des hommes et celui des nations résultent de leur persévérance dans la voie de l’effort et du travail bien fait » tel est l’intitulé du premier sujet. Le second sujet est lui ainsi libellé : « dans un monde en pleine crise morale, la jeunesse est confrontée à de nouvelles formes de violence qui ne favorisent pas son épanouissement (torture, viols, pédophilie. . .) Après en avoir présenté une, vous analyserez les causes, puis vous proposerez des solutions pour l’éradiquer».
La dictée se fera en deuxième heure avec l’épreuve de texte suivi de question (Tsq). L’anglais et les sciences de la vie et de la terre passent l’après midi de ce premier jour.
Les premiers résultats vont être proclamés au plutôt, lundi prochain et au plus tard mardi selon M. Bâ. Et les épreuves du deuxième groupe débuteront le jeudi suivant.
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