
Plus de 220 civils ont été tués en Birmanie depuis le coup d'État militaire du 1er février qui a renversé Aung San Suu Kyi. Le bilan pourrait être beaucoup plus lourd, des centaines de personnes arrêtées ces dernières semaines sont détenues au secret et portées disparues. Les forces de sécurité poursuivent sans relâche leur répression, notamment dans la capitale économique Rangoun où elles sont déployées en nombre.
Face à cela, l'exode s'intensifie à Rangoun, ville de quelque cinq millions d'habitants en partie soumise à la loi martiale. Ce vendredi 19 mars au matin, d'importants bouchons avec des véhicules pleins à craquer se sont formés sur un des principaux axes pour sortir de la capitale économique, d'après des images diffusées par un média local. De l'autre côté de la frontière, les autorités thaïlandaises se préparent à recevoir un afflux de réfugiés. « Nous sommes en mesure d'en accueillir de 30 000 à 50 000 », a indiqué à l'AFP le gouverneur de la province de Tak, Pongrat Piromrat. Quelques 90 000 réfugiés birmans vivent déjà le long de la frontière poreuse de 1 800 kilomètres qui séparent les deux pays, après avoir fui des décennies de guerre civile entre l'armée et des factions rebelles.
L'envoyé de la Birmanie aux Nations Unies, qui s'est publiquement désolidarisé de la junte, a déclaré qu'un comité rassemblant des parlementaires évincés par l'armée réfléchissait aux moyens de rendre les personnes commettant des violences responsables de leurs actes. « Saisir la CPI [Cour pénale internationale] est un des moyens envisageables, a annoncé Kyaw Moe Tun lors d'un événement à New York, rapporte le quotidien singapourien The Straits Time. Nous nous devons d'étudier tous les moyens à notre disposition pour porter le dossier devant la cour ».
Le 17 mars, des enquêteurs de l'ONU ont lancé un appel à la population birmane pour qu'elle collecte et conserve les preuves documentaires des exactions commises par l'armée depuis le coup d'État du 1er février, afin de constituer de futurs dossiers contre ses dirigeants. L'Union européenne doit approuver lundi 22 mars des sanctions contre le régime. Ces sanctions concerneraient de grandes entreprises birmanes contrôlées par l'armée, selon les déclarations de deux diplomates et deux documents internes que l'agence Reuters a pu consulter
Face à cela, l'exode s'intensifie à Rangoun, ville de quelque cinq millions d'habitants en partie soumise à la loi martiale. Ce vendredi 19 mars au matin, d'importants bouchons avec des véhicules pleins à craquer se sont formés sur un des principaux axes pour sortir de la capitale économique, d'après des images diffusées par un média local. De l'autre côté de la frontière, les autorités thaïlandaises se préparent à recevoir un afflux de réfugiés. « Nous sommes en mesure d'en accueillir de 30 000 à 50 000 », a indiqué à l'AFP le gouverneur de la province de Tak, Pongrat Piromrat. Quelques 90 000 réfugiés birmans vivent déjà le long de la frontière poreuse de 1 800 kilomètres qui séparent les deux pays, après avoir fui des décennies de guerre civile entre l'armée et des factions rebelles.
L'envoyé de la Birmanie aux Nations Unies, qui s'est publiquement désolidarisé de la junte, a déclaré qu'un comité rassemblant des parlementaires évincés par l'armée réfléchissait aux moyens de rendre les personnes commettant des violences responsables de leurs actes. « Saisir la CPI [Cour pénale internationale] est un des moyens envisageables, a annoncé Kyaw Moe Tun lors d'un événement à New York, rapporte le quotidien singapourien The Straits Time. Nous nous devons d'étudier tous les moyens à notre disposition pour porter le dossier devant la cour ».
Le 17 mars, des enquêteurs de l'ONU ont lancé un appel à la population birmane pour qu'elle collecte et conserve les preuves documentaires des exactions commises par l'armée depuis le coup d'État du 1er février, afin de constituer de futurs dossiers contre ses dirigeants. L'Union européenne doit approuver lundi 22 mars des sanctions contre le régime. Ces sanctions concerneraient de grandes entreprises birmanes contrôlées par l'armée, selon les déclarations de deux diplomates et deux documents internes que l'agence Reuters a pu consulter
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