Le débat sur le budget de l'État a pris une tournure vive à l'Assemblée nationale suite à l'intervention pdu député Djimo Souaré, vice-président du groupe parlementaire Takku-Wallu et par ailleurs président du Conseil départemental de Goudiry (région de Tambacounda). Le parlementaire a exprimé des inquiétudes concernant la « sincérité budgétaire » et l'état de la gouvernance économique, appelant le président de la République à rétablir la cohérence au sein de son équipe.
C’est en prenant l'exemple du budget du Ministère des Infrastructures que Souaré a soulevé la question de la crédibilité des ressources.
« Il se pose un problème de sincérité budgétaire », a-t-il affirmé. « Si on prend le budget du ministère des Infrastructures, un budget de 700 milliards, seulement 200 milliards doivent être mobilisés sur les ressources internes. Presque 500 milliards – 472 milliards si je ne me trompe pas – sur les ressources externes ».
Cette dépendance massive aux financements extérieurs est d'autant plus préoccupante, selon lui, que « beaucoup de doléances » persistent dans les régions périphériques. Il a souligné un climat d'incertitude quant à l'engagement des partenaires : « Pratiquement en ce qui concerne les ressources externes, il n'y a pas d’accord avec le FMI et tous les partenaires sont réticents », créant une incertitude sur la mobilisation effective des fonds.
Des « Dissonances » au sommet de l'Exécutif
Poursuivant ses critiques, Djimo Souaré s'est inquiété des messages contradictoires émanant des membres du gouvernement, insistant sur le fait que la question relevait de l'intérêt de l'État du Sénégal, et non de querelles partisanes.
Il a illustré son propos par la controverse autour de la dette publique : « Ce qui m’inquiète le plus... Il s’agit de l’État du Sénégal. En écoutant, il y a des dissonances dans certains discours... Vous aviez dit – et c’est dans le rapport – qu’il y avait une dette cachée parce que la dette n’était pas établie dans les statistiques. Et hier on a entendu le ministre de l’Économie dire clairement, 'c’est une polémique qui est inutile, qu’il n’y a pas de dette cachée. Parce que l’État est au courant et on est en train de payer la dette ».
Face à ces divergences publiques, le Député a lancé un appel direct au Chef de l'État : « Je pense que le chef d’orchestre, le président de la République doit rappeler les instrumentistes à accorder leur violon parce que le monde nous regarde, les partenaires nous regardent ».
Appel à la clarté sur la diplomatie régionale
Le député a également exigé des éclaircissements sur la politique diplomatique suite à un communiqué controversé émanant de la Guinée Bissau. Il a rappelé que « le chef du Gouvernement a soutenu le contraire de ce communiqué parlant de combine ».
Pour le vice-président du groupe Takku-Wallu, ces confusions minent la confiance nécessaire au développement national. « À ce niveau-là, je pense que le président de la République doit nous éclairer. [...] Il s'agit du niveau du développement du Sénégal. Il faut que les gens sentent qu’il y a un gouvernement solide qui prend en compte les aspirations des populations et essaie d’avancer ».
C’est en prenant l'exemple du budget du Ministère des Infrastructures que Souaré a soulevé la question de la crédibilité des ressources.
« Il se pose un problème de sincérité budgétaire », a-t-il affirmé. « Si on prend le budget du ministère des Infrastructures, un budget de 700 milliards, seulement 200 milliards doivent être mobilisés sur les ressources internes. Presque 500 milliards – 472 milliards si je ne me trompe pas – sur les ressources externes ».
Cette dépendance massive aux financements extérieurs est d'autant plus préoccupante, selon lui, que « beaucoup de doléances » persistent dans les régions périphériques. Il a souligné un climat d'incertitude quant à l'engagement des partenaires : « Pratiquement en ce qui concerne les ressources externes, il n'y a pas d’accord avec le FMI et tous les partenaires sont réticents », créant une incertitude sur la mobilisation effective des fonds.
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Il a illustré son propos par la controverse autour de la dette publique : « Ce qui m’inquiète le plus... Il s’agit de l’État du Sénégal. En écoutant, il y a des dissonances dans certains discours... Vous aviez dit – et c’est dans le rapport – qu’il y avait une dette cachée parce que la dette n’était pas établie dans les statistiques. Et hier on a entendu le ministre de l’Économie dire clairement, 'c’est une polémique qui est inutile, qu’il n’y a pas de dette cachée. Parce que l’État est au courant et on est en train de payer la dette ».
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