Le président du conseil national de la révolution avait réduit le train de vie de l'État.
La rigueur dans l'utilisation des maigres ressources du pays était l'un des crédos du gouvernement de Sankara.
Les groupes d'animation révolutionnaire comme les pionniers et les colombes, orchestres qui multipliaient les prestations au Burkina Faso et à dans d'autres pays africains, peuvent en témoigner.
Les cachets de chaque prestation allaient jusqu'à 15 millions de Francs CFA mais rien ne revenait à Fatou Diallo, chef d'orchestre, ni à ses camarades.
''Nous n'avions même pas droit aux frais de mission. Tout était rendu au trésor... mais il ne traversait la tête de personne de réclamer quoi que ce soit, bien au contraire'', explique Fatou Diallo.
-
Niger: Niamey et Washington trouvent un accord pour un retrait américain d'ici mi-septembre
-
Guinée: la coalition d'opposition ANAD presse la junte au pouvoir d'organiser des élections
-
Côte d'Ivoire: coup d'envoi de deux semaines d'hommage à l'ancien président Henri Konan Bedié
-
Tchad: Mahamat Idriss Déby annonce que le prochain gouvernement ne sera pas d’union nationale
-
Guinée: le porte-parole des sinistrés de l'explosion du dépôt de carburant condamné à 3 mois de prison avec sursis